56c* fîlS^TOIÀE NÀTUllEtiliE
pendre, de troubler les fonctions du sys-
têfne nerveux, de causer des mouvemens
irréguliers dads diVérsès parties jon demandera
peut-être s’il est possible qu’elles influent
sur la conformation de l’embryon.
Il est reconnu par l’anatomie que les nerfs
dé la mère né sont point unis à ceux du
foetus , les seules influences que celui-ci
peut en éprouver, ne sont que mécaniques ,
Comme des pressions , des enfdncenïehs ,
des gonflémens causés par dès puissances
extérieures, par l’afïïuenee où la suspension
du sang et des liqueurs nourricières
qui l’abreuvent, etc. Toutes les prétendues
observations de l ’empiré de I l’imagination
maternelle sur lé foetus, ne prouvent que
la crédulité ou même l’ignorance ; assez de
causes purement physiques suffisent pour
déformer les énfaits.
•Les monstruosités appartenant à 1 histoire
générale de la reproduction ‘ n’éhtrent dans
Celle-ci que pour des particularités qui deviennent
quelquefois héréditaires ( ïJ ainsi
(i) J. Hcnr. Buttner, de Qualitatif, corpor. hum.
Iiæreditar. Getting y > în - 4. Becfter, Physic,
subterr. sect. 5 , p. 120. J. H unter, quæd. de llomin.
variètàtib. Edinburgh. 1775 ; în-8.
D n g E N R n H U M'A I N.
qüè des maladies ( iÿ Telles sont les familles
monorchides , triorchides, sédigi-
tairès (2)/•'•etc. Chaque famille qui ne se
mésallie pas par des mélanges de races
éloignées et disparates , conserve , par une
constante hérédité ' (5) , ses ressemblances
particulières et les tempéramens qui lui sont
propres. Ces sortes dé ! figures perpétuées
dépendent lé plus souvent des caractères
et des moeurs (4) qu’affecte chaque tempérament
; mais celui-ci varie; en raison de
l’âgé et des climats (§1, Telle est la base la
plus solide et la plus générale des physionomies
, dont la recherche offrant des vé-
(1) Les animaux n’ont pas de malad. béréd. S tah l,
Theor/med. ver. t. ?;j et diss. de frequent, morb. hom.
præ brut.
(2) ITist. aead. sc; ryfrw Maùpertuis} Lett. 6 , etc.
' (3) P ers t àë Caus. cur filii simil. pârëiitib. Bergam»
l6 i i , in-4. Æmiliits JParisanus , de Simil. ad parent.
Mercurialis, Oper. t. 2. Greg." H orst.'ào Caus. simil it.
parent. Giess. 1618 , in - ^ et Maupêrtuis, V ends phys.
p. i 3 i , etc.
Galehus, quod mores téiiiperam. sequantur,
t. ^ 'C f ù iH e r u — 'Les staliliens ont très-bien développé
cette vérité ; vôÿéz Frid. Hoffmann, Dissert,
med. t. 2 , etc.
(5) Stah l, de Mutàtiofte tempéramenti} Hall. 1712,
in-4« *