'*'#£ HISTOIRE NATURELLE
inconnus. Si, les lignées scythiqo.es suivent
aveuglément les mêmes coutumes dès la nuit
mer du sud. Voyez Robert de Vaugondy filsAtlas
portât. Paris, 17783 in-4, tab. 4. Leibnitz divisa les
hommes, en extrême« , 1ô lapons ; 20 nègres : en intermediaires
, 5° européen ; 4° mongol. Voyez Feîler ,
Otium hannoveran.îp. i5g; et Utetzj&er a formé unie
division sur un plan analogue. Linné a suivi là division
géographique ; i ° européen blanc; américain rouge 5
3 ° asiatique brun ; 4° africain noir. L’illustre Ruffbn
a ,établi"-six: variétés j i °_ race polaireou laponne j
2° tartare, ou mongole?* t3° asiatique méridionale ;
4 ° européenne; 5° éthiopienne ; 6* américaine. Herder
a fort bien décrit Ces variétés, dans ses Ideen zur
philosophie der gteschichte der menscliheit. tom. 2 ,
P* 4_88. L ’abbé de la Croix, Géograph. moderne ,
t. 1 , p. 62, distribue les hommes dans deux classes ;
'1° les blancs ; 20 les noirs. Il les sous-divise en bruns ,
jaunâtres, olivâtres. Le célèbre philosophe JÉmzriajiuel
Kant, dans le Berlmer monats-schrift.; 17$ 5 , t. G, fait
dériver quatre variétés d’une race autochtone'; v a lés
blancs de l’Europe boréale ; 2* les américains cuivrés ;
3 ° les olivâtres de l’Inde; 4?; les noirs des bords du
Sénégal. Jean Huriter nombre sept variations dans
l’homme; i° les; nègres et les papous; 20 les tribus
jioirâtres du cap de Bonne-Espérance, et de la Mauritanie
; 3° les cuivrés fié l’Inde orientale ;, 4° les rouges
d’Amérique; 5° les bruns tartares , persans , arabes,
chinois; 6° les basanés de l’Europe méridionale, lés
espagnols, les turcs, êt aussi les abissins;, avec les.'
Japons et les samoïèdes ; f enfin lés blancs; tels que le»
DU GENRE HUMAIN. i 55
la plus profondë des siècles, je dois aussi
reconnoître leur courage et leur généreuse
européens dp nord , les mingréliens, géorgiens, etc. ;
voyez Diss. de varietat. hum. Edinhurg. 1775 , in-8 ,
p. g. Dans sa Zoologie géographiqueZimmermann
place les premiers hommes aborigènes sur le plateau
dé la Seythie asiatique , aux sources de l’Indus , du
Gange et de l’Oby. Il en ^fait découler ces races,
1^ l’européenne ; 20 l’asiatique et l’américamé boréale ;
3° l’indienne , arabe et archipélagique-indienne ; 4° la
chinoise, coréenne, etc.; enfin l’éthiopienne lui pàrpît
dériver de la troisième ou de la première de ces variétés.
Selon Méin’ër, lè's nations forment deux tiges ;
l’une belle, blanche ,‘ oti séulement baSaneé comme les
orientaux, les sarmates et les celtes; l’autré j laide ;
comprend le reste dé§ huniains.r^-Dans l’Encyclopédie
allemande de Kliigel, t. 1, p. 523, édit. 2 , on distribue
en quatre souches originelles le genre humain ; i° les
autochtones du plateau de l’Asie,(selon le major Rennely
c’est le Thibéïqui est un des plus hauts pays de cette
contrée du globe* ) d’où sont émanées , i° les races
asiatique, européenne , américaine septentrionale et
africaine boréale ; 20 les nègres ; 3° lés américains méridionaux;
4°lesinsulaires delà mer dû Sud. Je ne m’é-
tend rai point sur la division faite par Blumehbach, que
j’ai -trouvée la plus raisonnable. lime semble toutefois
gué les peuplades, polaires méritent une sous-division à
part ; mais appartenante à la souche mongole, dont
elle porté évidemment5 les caractères. J’ai cru devoir
faire encore une ' sous-division des. races mongoles du
midi ; la race celtique, que cet auteur appelle cauea~