H I S TOIR E NATUREL RE
ceau de l’homme:û7ôit. étédans 1er contrée*
où Je bled croît naturellement -comma
dan$ la Babÿlonie. •
I R isq u e l’homme est organisé, scion la*
destinée de la nature , pour ée nourrir principalement
détruits ef èautce^snh&tanc^
végétales (a), ainsi que les singes , il dut
otre originairement placé dans les contrées
de la terre où fiautourne, compagne inSé^;
parable d’un printeins éternel, présente* à
ses heureux habitans dés prodèctionsilou-
jours nouv elles*(5). Ain si ces climats fo rmeiit
autour du globe une ^asteiceinture de^végP
taux; nourriciers et appropriés aux; nombreuses
espèces; A’anntaaux qui le peuplent ÿtyg
(1) B a illy j Lettres sur Èorig. de^ scierie. t. 2,
^ mHéJ ^ msenit B io d ïre * '"et ^
■ Hérodote put parlé dps lieux où
twrellemefit. \oyoyH eyn e g Dis?. acad. î n
(2) Schreber, Saeugtîiiere , t . 1
(p); Rumpf| dans sop Herbarium anaboinense, et
van RJieède, dansl’Hortus malabaricus , déepv;çnt un
grand nombre rte végétaux spontanés alimentaires, et
d’arbres fruitiers de toute, espèce , dans lés Iodes,
* j$É m à ? teiporplp 1, fab. jj| J dit : .
Çonteotiqu& cibis., nulIo cogente creatis ; #
Arbuteos foetus montanaque frqga légebaqt ;
Cornaque et in dîiiris bæréntia mora rùbêm, ‘
Et quæ decidérant patulâ Jovis arfeore‘glaridês‘. etéi
à e 1 édition de Venise, en 1488, fol. per Bemardinuia
2e Novaril. lis® kÈ&i'mé
Ces demeures fortunées sont la patrie exclu-
sivedes palmiers perpétuellement surchargés
d’une riche moisson de fruits , , et parmi
eux le cocotier suffit à tous les besoins de
l’Homme?(a). Les nourritures végétales alimentent
seules la plus grande partie de
l’Asie, l’Afrique, FAmérique et les îles entre
les tropiques (h).tLes persans et lès égyptiens
vivent presque; uniquement de dattes (3) ;
les arabes .'(fi)iët lès levantins, des figues du
sycomore 4 daiià; la Morée* 3 4 5,. là, Gcède/
l ’Archipel, de figues'ordinaires; Les fiya**
minéA se contentent » depuis bien dès siècles
du seul usagé des fruits de la., terre (6). En
( t^jfîuçée ^plantes de la Grfnian% t. 2, Disserta
Vers la fin.; e t V q y a g . auxç îles d’Amériq, etc.
^2) Schreber, ibid. p. 5,9. Il y a plus, d’hommes frugivores
que de purement carnivores, comme il y en a
beaucoup plus de pplygames que ;de monogames. v,
(3) Koempfer, Amænit. exot. fasqip. 4 , relat. 9 ,
p. 748. H asselqu ist, Resa nacb. Palâsf. p. fioi. Voyez
aussi sa, tradr frarqy, ;
* (4) R ad z iv il, Relat. p. 2.1^. g.
(5) H asselqu ist, idem , p. 49<>. Norden , Voyager
d’Egypte;, t. 1 , p. 5y , tab. 28. Sonnini , Voyage en
E g y p te ,!, x ef
Jadis, selqn Suidas f tiçaqc^n. p. 4^4 j ®t de no*
jours; entr’autres Voyageurs, Grose, voy. p. 297. Son--
n erat, Iud. t. 1, nous l’attestent.