21& h i s t o ir e NATURELLE
les praos‘ des Iles Philippines , qui semblent
voler ainsi que l’oiseau - frégate*',' vet les
baidars ou ces outres de peaux que les
eskimaux font glisser avec tant de rapidité
sur leurs mers froides et brumeuses, et parmi
d’immenses blocs de glace*
Comme plusieurs peuplades ichthy opliages
sont obligées de plonger souvent sous les
eaux pour en rapporter des coquillages dont
elles se nourrissent, on trouve parmi|elles
d’excellens plongeurs qui dé meurent pendant
long-tems au fond de la mer (1} ; mais
ce violent exercice n uit au tant à la sàn lé que
la natation lui est utile fieu développant I là
vigueur musculaire, et en > affermissant * la
poitrine, jpe. dernier exercice devien t d’âitw
tant plus nécessaire aux nations pcdieéesj
qu’outre les dangers de l’inondation qui m©^
nacent tout liomme ,il fortifie et agrandit l’organe
de la respiration.Les langés dont on nous
emprisonne dans le berceau, les vêtemens
serrés dont on nous cdniprime,*rétrécissent
beaucoup la poitrine et de viennent la Causé
éloignée et prédisposante de cette foule de 1
(1) Oexmelin ; Tlist. des avënturiers , t. 1 , p. T65 ,
assuré que les nègres employés à la pêche des perles
restent plus d’un quart-d’heure sous l ’eau.
DU "GENRE HUMAIN“. * 2 l 9
phthisiques qui se trament languissamment
tfaiMin, des Trilles. Les,seuls tous les
maux despeuplés 'amolliset dépravéi sont les
exercices du,worps.
Kons nous tenions naturellement portés
a croirte, et avec raison, que l’homme perd
de ses forces à. mesure iqtfilis’amollit dans le
repos Ü Pinàfiénd» des pités; policées. Nous
ighorohs i)usqu?;à quel point nqtrë vigueur
-musDulairfef peut riéléver par un continuel
exercice^ nous;'avons , d’ailleurs , une foule
d’Shistoir es' - d’individus extrêmement robustes
j ’en ai vu un qui y attachant des
cordes, à. csesbcheveuxênleyhit avec elles
sans le. secours des mains ,; un gros cheval.
On sejrappdte; des anciens athlètes, tels que
Milonvdetghe^ui; et; Pline a rapporté, plnr
sieurs tfaits; déjeur fordo Illfstycértain que
,1a: nature des aîiméns influe beaucoup sur
la vâvé} cpntractiUté des; muscles, puistpie
Athénée nous a transmis qu’un athlète nourri
deiëhairf surpassoit tous les autres qui ne
rvivoient que .deivégétaux;.Gette meme raison
'fait aussi que tes habitans du nord, qui sont
sont toujours pl us_vigo ureux que les grêles
et délicats frugivores Jf|j midi. Les turcs ,
nation descendue de la froide Scythie,