voeu de la Nature, qu’on a jadis nommé ïè
septentrion la pépinière du genre humain (1).
Les terrains secs sans aridité,5tempérés et
fertiles,, conviennent beaucoup à lâ propâ^
gation des hommes , que facilitent encore la
tranquillité et le bonheur politique des états»
Ainsi l’homme est devenu le plus nombreux
des animaux, comme il est le plus intelligent
et le plus industrieux*
.Voici, en général, le résultat des observations
sur la reproduction, faites dans nos
climats. Sur treize unions conjugales, on eut
trouve deux fécondes par année,' et sur
quatre-vingts naissances, une seule produit
des jumeaux. Dans la di|feé©iCBtièÉ?e de deux
mariages, on peut espérer de sept à neuf
enfansj-enfin sur, mille habitans dés deux
sexes, cent soixpite-quatre couples contractent
les liens matrimoniaux, et pour mille
mariages, on doit compter environ soixante*
cinq bâtards 5 mais le nombreN;'èn est plus
fort dans les cités populeuses et - corrompues
(2)« Foibles états ! vous seriez plus * 2
0 ( 1) Jorhandes ÿ de Réb. gotb. ( édit, de ïtùgô Gro-*
tins'), c; 1. O la us Magii^âe JGLenti b ,-«ept entr. h 1 et 1; 4*
Jludbeçk, Allant, t. j> |
(2) Voyez les Tablets de JDeparcieux, JJupré-Saint
riches et plus peuplés,si le célibat ne laissoit
pas languir une foule d’individus dans 1 indolence,
la corruption et l’inutilité.
Dans les contrées ardentes où l’homme
est polygame , ces remarques générales sur
la fécondité et sur la génération doivent
être fort différentes des nôtres, fen historien
espagnol (h) rapporte que la partie de ce 1
iïfaiii et Buffofi\'Moivre , Fischèr ; Simpson , Suss-
milch, Gottlicb. verordn., elfe. Kerêb&om, Eei*ste
verhandeling tôt eenproevébn te weeleïi de probable
meepigle ..Jes^jks^sVGrav^nbage l:i74ss pour
la Hçdlande. seulement. Mokpau ,, Popultit*.< dé la Fran.
1. 2. Biejfetcl, Institut, goliti<[. t. 2 , p. 2^0# suivant.
Vaigndn , T-abl. dé la vie humaine, t. a. etc. — Les,
çaùisbs mécaniques*de lâJ stéilh^des femmes ont été
détaillées'dans- divers écrits", voyez aussi Nâboïh , dé
Sterilitate mulierum ; Lips. 1707', iii-4.
i|fcry* Rodrigo Caro7 Hist. dé Ll amtiqùùadw de ciut.
Sëvill- j etc.',Jcitê par le nouveau Voyàgë ehEspqgttèf
de à Lond: { ou plutôt Paris^ 1782V iti-8, t.,i,
Grenade.'eontenoit du tems des maurës, plus dé
/ôo,ooo habitans; elle n’éti confirent pas le quart aùM?
murd’hui. Bodin , Thqatrum natur. 1, jwéteùd: qlue
les, femmes ' sont trois, lois plus/nprnhreu&QS- qi&fc hss
houxrpes jdans le midi ; mais qu’au-noÿd ellesvsont pgales
en quantité. Hoffmann? Dissertât. 2 , p. p-j^flaMpure.
^^feeVles plus jrigoureux font ordinairement deeipates,
au lieu que les femelles Sont plutôt engendrées parles