3l4 HISTOIRE NATURELLE
cliastes, conservent toute la force de leur
ame et la mâle vigueur du corps.
On a vu des femmes robustes et hommasses
avoir de la barbe j; inai»s on ^remarque plus
particulièrement cteçi dans j èailes qui ont
passé le terris dé la menstruation (r). Il existe
un grand rapport de' sympathie entré les
organes de la génération et ceux de la diges.4
tion, de la surface du corps et de la voix*
Lorsque les premiers s’éveillent pour la
première fois , tout le^ corps ^devient alors
plus irritable et plus sensible, l’intelligence
s’éclaire presque tout à coupu, eles sens acquièrent
plus de linesse et de perfection.
' Les alimens ont la plusfgrande influenee
sur la sécrétion de la Semence^;il^îsemblent
se transformer en elle. L’homme qui vou^
droit demeurer vierge dévroit nécessaire^
ment réduire :1a »quantité de sa nouriture,
Habit. german.¥.'2. Fêîloiltïer, Hik. des* celtes^ etc!
il étoit défend a aux jüiïs de ’% livrer , pendànt là
guerre, àtix plaiihtëtfe l’amoüf, de éÿàïÉte qu’ils ff ëii
fussent énervW,*?ïôus leur ‘clïmat 'Æ'àùd; '
( i ) J3 i$p&e*àtè*Patvô'it jadis observé y-voyez encore
F ltn e , 1. a© , ’é.’ i6:. Rhoclius, C c n t u x . i r: obseryâtiô»
Aura mediCar. 40 ÿ et Martin Schuî4g , Parthenolog»
P* %Q> cdHèultM'ëùëbrè îaë. jfiaÆniyàe PæiÉinis eX
suppressià menètrüis, bkrbati^) àect. 1 et 2. Passiip. |
DU GENRE HUMAIN.
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la choisir simple et végétale. C’est dans les
terns d?elîervescence amoureuse , où le genre
nerveux est dans un état de mobilité extrême,
que: régnent, non seulement les passions
les plus fougueuses, mais encore que
se montrent les attentats les plus inouis , le
courage le plus indompté, la force d’ame la
plus sublimé ;; c’est à cette époque orageuse
que l’imagination est la plus brûlante ; et
aucun homme ne: perd sa raison avant cet
âge;, à moins qu’il 11e soit né imbécille.
Dans les -régions septentrionales où la
puberté est la plus tardive , la puissance
reproductrieeseconserve aussi le plus long-
tems ; par une raison contraire ; les climats
ardens du midi font promptement perdre la
fécondité. Il en est de même de la menstruation
dans le sexe féminin* En général,
l ’homme devient pubère de quatorze à dix-
huit ans, la femme , de douze à quinze. Unè
abondante nourriture, l’avancement du moral
; et sa corruption prématurée dans les
villes , avancent cette époque. La faculté
d’engendrer s’évanouit à quarante-cinq ou
cinquante ans au sexe , et vers soixante ans
aux hommes, quoiqu’on puisse apporter
différentes exceptions à ces règles générales.
Aussitôt que la femme a conçu, toute