On objectera peut-être que la plupart des
enfans de personnes très-instruites y très-
spirituelles, sont fort communément lourds ,
stupides (i). Mais qui ne fait pas attention
que la Nature ne propage**que le physique,
et que trouvant, pour ainsi dire, l’intelli-
gëncé épùiséé dans les pèï^s(| par lertrop
grand usage qu’ils ên font^éllene péut<pas
en transmettre à leurs descendans autant
p. 436 , sq. — 11 y a bépèridâtftïqû'ëlqbei'moaifî^tïéris
à ceci y car l’oiï corïnoît laÊ reproduction des
tairés dont a parlé Màupertùisi Qsëjêafc f(Voy£ÿiït. ï,
p. 320 j -assure que ‘l ’état de; muet et; d’ayeùgle.Tïe
propage ? aussi , du pere, aux ^enfans.. Edwards, nous
apprend que l’homme (por<>épic anglais , légua son
indisposition cutanée à ses des,cehdaVis. Si l’on objecte
que' des nègres "font quelquefois ’ 'MiÜàl5s>
J’obsèréérgS 'qtie; Ce n’est qu’iirie affection maladive de
îâ peau, lie P. Eabat,' Afriq. occid.; t:. 5 , p. ;i4o,
rapporte qu’une dondofft, QUr fem.ine ^lanch^Vpnnp
dq père ebm^r,e,nqirs, fit noir s. Ai n si
la nature revendique jes droits. On sait,au reste cmq tes
nègres jaunissent ep vieillissant, lorsque leurs chevënx
grisonnent;1 et que l’iris dë lëurs yetrx se déteint.
( i) Levinus Lèmnius, N at*.m irftq *,|u 4 /Vd. 3 ‘y ji.i3 p 6 .
R odéric iï Castro, Mul. med. part, j , l. i , p. 70 -, aussi
îes bâlards sont souvent: plusintelligens et plus Ijorts
que les-autres enfans*, ils sont de moine plus précoces
pour la plupart. Mais on ne doit pas juger de l’avanpe^
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qii?à'*ëeux dont les parens rustres et grossiers
n’en ont pas fait une déperdition ? Au
restoy les inélanges des familles éloignées
absorbent, .^tieigiàcïit' ces héritages morbifiques
/et refondent, pour ainsi dire, le physique
dans un moule plus parfait.
Lorsqu’une femme est liée trop jeune,
du noeud conjugal, elle s’enerve bientôt \
et si Vest avant son5 entière croissance, elle
restera toujours pale, affoiblie et d une petite
Stature (1). On se plaint de l’abâtardisse-
ïhe^V dé la langueur mortelle qui oppres-
sent les peuples] policés , et l’on ne veut pas
en rëeonnoitre , en empêcher les causes
fatales /daiiP fl|H unions prématurées des
sexes avant leur parfait accroissement. Tous
par la sortie prématurée delà
barfiëffiarén sait quef^ux qui jktofloàmeift de bonne
heure ^ux femmes opt une .barbfiprécocç. Martial di£
par cette raison , épigr. 1. 11 :
Jn d e tragus celerès p î t i , mirandaque m a in
" ' B a rb à . 'V S
Mais si l’on est plus précoce, la mort ! la fatale mort
l’est aussi ! ;
(1) Roderie a Castro ,: part. 1, 1. 2 ycl 2 , p. 2 5 ,
prétend qu’une femme qui devient enceinte avant 21
ans , reste pâle et languissante.