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génération, ils ne perpétuent pas cette affeo*
tio n (i). Les crétins des gorges de toutes les
grandes montagnes de la terre (2), où régne
un air dense et stagnant (5|L ne sont que
des variétés locales ( 4 ) qui peuvent se
perpétuer* Les quimos, nains longimanes de
Madâgasear (ù) dont l’existence paroîtcoïi- 1 2 *5
(1) Blumenbach, Comment, societ. Gotling, t. 7*
p. 29 ; et 'MédiHnîsçlie TaiMiotneèlc, t. 2 ; p. 53j ; et
JeffersonTl^ot. sur Virg. ?}■■
(2) Cet état dépend d^Un affaissement du cerveau et
de sa compression latérale} la digestion imparfaite et
la foiblesse. générale des os et, dea musclés, rendent
cette affection analogue au rachitisme. Voyez Aeher-
mann, uebér die Cretinen. Gotha.ùyqi , in-8 ; et Rich.
Clayton:> Mem. of societ. ofmanchest. Lond, 1790 »
in-8,, t. 5 , art. i3. Palasseau eX Ramond en ont aussi
trouvé dans les Pyrénées. Foderé sur le Crétinisme j
Paris, an 8, inr8.
I (3) Il y;en a aUssi à Sumatra ,| quoique les eabx n’y
soient jamaisformées de neige fondue. Ma r sd en, t r a d ..
franç. t. 1, pi82. I)àns les Pyrénéen ^alaêseén£3
minér. p. a3o, sur les Cordilières. Bouguen,, Mém. ae.
sc. 1744.
{4}-Aussi étiez le,ssamoïède&et'près/d'u Jénissea* Mec.
Voy. comp.ùnd. t. 1, p. 242 j et parmi des hottentots ,
ibid. p. 245.
(5) Co7nmers&i&$jett. dans le Tdurn. des savans,
et Journ. encycl. par le citoyen Lalande. »Voyez à la
suite du Voyage de Bougainville 7 el de celui de Banks
tiriné
Ürmée (1) , les conformations héréditaires de
familles sex-digitées , des macrocéphales i
monorcliides, etc. Les déformations acquises,
comme l’aplatissement de la tête chez les ca--
raïbes omâguas (2); ou morbifiques, comme les
jambes élépbahtiaques (5) des naires de Ga—
lecut 5 les vices de la peau’* etc. (4) exigent
ot Solanâer, été. Placcourt, fjescr. cLe Madagascar,
p. lS4^ éti à voit déjà parlé , Sans ÿ ajouter foi. ( Le
Trètréirê ). Le baron de Clugny assure aussi que tout
cela n’est rien moins'que vrai.
(i) RochonVoyag. aux Ind. orient- et Madagasc*,
Paris ,1791, in-8 , p. 127 et,i4o.
•{pi)Andry^ Orthopéd. t. 2 p. 3, dit que ies parisiens se
ptérissojent aussi la tète. Spigelius, Pabr. corp. p. 17.
Charlev'oix, t. 3?p. 187X0001. phys. 1791, août, p. i3a.
Addirf Hîst. of North^amer. pj^Aobermannin Bal»
diriger , I??euén magaz. für en aerzte. t. 2 , p. 5o6 , jadis
en Europe 5 mais je ne crois pas que ces formes puissent
sè perpétuer naturellement comme Hippocrate l’a dit.
Il existe aussi des formes naturelles de tête qui ne sont
pas dues à fart.
(5) Pyrard, Voyag. p. Ï72 , dit Ce mal héréditaire j
aussi, Baffiona. pris ceci pour un état naturel,
(4) Comme l’homme porc-épie dont il est parlé dans
lef-ijPhiloSoph transact. iy5 i , n°424; ‘et t .4 9 ,
p. 21 ; voyez sa figui'é dans Edwards, Glcanings of
nat'histqry, t. 1 , p. 212, il propagea cette affection
à ses enfans. Je passe soüs sileiice lès hommes Cornus,
qu?on a vu plusieurs fois. Paullini, Làgograpbia,
sec. î , c. 3, en cite une foule d’exémplès,
T ome I. L