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plus fréquens que le reste des animaux (r) 5
preuve irréfragable que nous sommes' sortis
des bornes que la nature nous avoit prescrites.
L ’estomac , ce foyer où se réunissent
presque toutes les irradiations nerveuses et
sympathiques qui s’étendent dans l’économie
animale (2), est affecté par la nature
dçs alimens usités dans chaque Climat. Il
est la racine de la plupart des maladies endémiques
, il produit par ses connexions
avec la peau , les vices psoriques , dartreux,
lépreux (3) , éléphantiaques (4) des, peuples
iehthyophages ; les- affections putrides et
dyssenlériques (5) des régions ardentes, et 1 2 * 5
(1) Georg. Ern. Sthal, de Frequentiâ morborum
liomin. præ bruta. Hall. 1705, in-4. L ’homme esit surtout
sujet aux maladies exanthemàtiques, nerveü&es et
cachectiques, de plus que les animaux, Bhimenhach ,
Gen. hum. var. natîv. sèçt. 14 p ! s q > 3
(2) Van Helmont j Passim. doct. inaud. Rega } de
Sympatli. c. 7. Robert W h i t t , Ma)ad. nerv. t. «i| etc.
(5) Bajon, Mém. sur Cayenne, t. 1 ; Mém. 8 ,
p .2 2 7 , sq. Ramond, sur lepr. et élépli.,
! (4) Strôm, Hist. N'Ôrv. Sondmoræ. Debés, Faronsib.
p., 279. Boate , Ireiand. le. ^ P 'Ckêyiie y Ihf;1 valed.
tuend. p. 61. Steller, An. mar. p. iov
(5) Labat, Ætbiop. t. i,p; 4&1* Prosp.^/pm, Ægypt.
1. 4. Bontius } Ind. p. 84* Bernier , Mogol. t. 1, eto.
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celte nombreuse iliadê de maladies, conviil-
.siveS'’ et spasmodiques.,, par les différentes
•irritations qu’il éprouve si facilement au
midi. Leshabitans. pl us; polaires, bien moins
sensiblesIf .et pourvus, d’organes plus robustes
, sont aussi plu ^grands, plus forts-,
«plus beaux ; . p lu s . musculeux (1); et sujets
à beaueoupeinoins de maux 1 l’usage de la
chair leur est indispfensâfoiev èt ils la recherchent
avec passion* IÉ
i Les; bsamoièdes , des: hamtschadales les
eskimaux p p n f in p pkesque tous: les
.pygstoésB* polaires:* mais ‘Seulement • Ceux
de la racé mongole, mangent la chair :ah-
solument : crue Jet* la digèrent trèsfcbien.
Toutefois il est étonnant que les lapons,
si-viqsihs ^fteéfce&fpféiiples. du nord > ne se
soiënt pas àccototèni es ait même aliment >,
suivant l’observation de Kü iügstccd t, Les
boucaniers qui sMtoiënt Mbitués*, à: vivre de
* Gent. septentr. 1. 1, cap. 4,7 1. 5 .
(5 i; tl SI ÈzâèoemM, Hist., pat.
Folon.Jart. 18-. H/ppocmi. de ÂerJ fo^: et aq. Qatenus,
Metkbâ/^ etêr
* - Ma . b a i e ' t , 2 ? pag. '29.
ia^oï/2me; “Hist. améi|0it.;i '7 p. 121- Klingsicèdt
Mém. p. iott iT, aq. Pallas t VoyugGS. S e l le r , vomi
Kamtscbat. § etc.
1. R *