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DU G ENR E HUMAIN. î4<j
Sans v igueur, soumis à l’éternel despotisme
des coutumes.
Des nuances variées de basanéI une chevelure
molle!, épaisse^ unîcrâne rétréci, un
front arrondi, uü nez large, dont les ailes
sont très-écartées, une large bouche, la mâchoire
supérieure un peu avancée, une taille
assez bien prise distinguent les peuplades
màlaiés ; au moral, on les reconnoît à leur
ame lâche et pourtant farouche, à un caractère
avide, traître, turbulent, à une férocité
déguisée. Prématurés poür la corruption ,
tyrans féodaux plutôt qu’indépendans , ils
craignent peu les forfaits ; il faut en excepter,
peut-être, ces insulaires tranquilles que là
Nature tient dans lé vaste sein des mers ,
écartés du reste dès humains.
Tout le monde remarque dans les tiges
éthiopiennes et nègres cette couleur noircie,
ces cheveux la in eu x , ce riez épaté , presque
confondu avec des lèvres gonflées, épaisses,
et sur-tout la supérieure. Un examen plus
profond montre encore chez eux une tête
comprimée latéralement, un front bombé ,
de grands yeux sortans, pour ainsi dire, de
la tête, des dents inclinées obliquement en
a v an t, un menton rentrant, des mâchoires,
et sur-tout celle de dessus , alongées en mu*