a4o histoire hatueellu
les habitent les mêmes formes, de;semblables
habitudes , des sentimens analogues, un
commun genre de vie ; nous, remarquons
cependant de grandes différences d’un individu
à un autre. Si dans un même lieu
régnent tant de diversités dans: les : caracr
tères., combien en rencontrerons-nous davantage
d’un peuple à un peuple oppose
par sa position géograpbiqüe ,f et même par
son assiette topographique? Quelles causes
de variation dans leurs moeurs et leurs
usages ? Combien doivent ) être étrangères
leurs institutions: civiles ^ et combien îélles
apportent de changemens dans les com-
plexions organiques | | |
Il paroît étonnant que la lângueur phyr
sique des habitahs dés contrées: chaudes; soit
cependant aussi disposée aux affections convulsives;
que la timidité de leur aine devienne
capable de toute la furiei du désespoir ,t «de
to u s lesattentats que peut inventer l’atrocité.
Les choses sont toujours correspondantes.
Les hommes d u nord vivent, p our ainsi dire,
tout à l’extérieur ; leurs grandes forces phyr
siqués laissent le moral épuisé, sans vigueur^
leur aine à impétueuse au premier jabord,,
n’est qu’une flamme momentanée qui ne
procède
'mm, gènrë humain» â&i
précédé que de la chaleur du sang; leur coeur
demeure toujours innocent, franc et juste.
„ Dans quelques rapports, la santé publique
éprbuve, lès memes vicissitudes que le bon-*
heur politique:, ou les calamités civiles ; c’est
Une remarque qui n’a point échappé aux
médecins philosophes et observateurs dans
nos; criseâ révolutionnaires. On connoît aussi
1 influence salutaire ou délétère des années
abondânteà et dès teins de disette sur la population.
Il est certain que la plupart des maîadieâ
qui attaquent spécialement l’homme social >
sont nerveuses , parce que nos organes deviennent
plus sensibles par notre genre de
vie. C’est sur - tout à mesure que nous
sommes rassemblés dans des cités popu-
leusél oà des superfluités de toute espèce
nous entourent, où des excès dans tous les
genres nous usent et nous accablent (1), où
des passions trop exaspéréés nous déchirent,
enfin ou les épidémies se déclarent de préférence,
Ne nous étonnons pas si l ’américain,
sauvage n’est sujet à aucune de ' ces
„ (>), Consulté* M. Clerc , Histoire naturelle de
thomme malade'; P a r is ,' ,767, în-8 , j le u x vol. et
™lSHOt » MalacL des gens du monde , etç.
T ome I.
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