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tiennes sont dé petite taille (i)'~, et 1’em-*
bon point excessif ést chez elles une grande
beauté(2), quoiqu’elles soient d’ailleurs assez
laides. Les femmes arabes sont fort agréables
dans leur jeunesse ; mais elles ont La coutume,
ainsi que la plupart des indiennes,, de
se défigurer par une foule de peintures gravées
dans la peau (5). Les femmes noires des
laids : on remarque aussi que les juifs européens sont
en général plus basanés que les peuples au milieu
desquels ils virent ^ e’est une forte présemptiqu contre
peux qui n’adrnetteut quc la chaleur et la lumière
pour seules causes,de la coloration du nègre.
(r) JPie&Q délia Vraîtè, t. ,1, p. Zoi ; elles ont de
grosses mamraellës. In fnerôe brassa majorent infinité
papilîam, dit îu Vénal. Les hommes ett ont aussi de
çènsMér&Meis. Prmpér A l p i n MeèLi-Æg» t. 1 , p. i4 j
plusieurs femmes africaines regardent une gorge
longue et pendante comme un agrément qu’elles se
procurent dès leur jeunesse 'f en la faisant tomber.
JLadmiral, de l’Afrique et du peuple africain ; Paris^
1789, iîi-8 , p. 45*. Voyez encore Çadamustus dans la
ÇoHectipn de Matou&ioç U l , .p-.-1.0q/: •
t. {2) Prôsper. A lp in , Medi-c. .Jigypfc. h a ; elles sè;
farcissent pour cela d’alimens t-rès-nouîrissans et très-
gras ) elles vivent dans une grande oisiveté, et presque
toujours dans d.es bains relâcha us..
(5) M arm çl, Àfr. t. 1 , p. 88. Labo-çilfaye , p. 3 18.
JD. L . Ri Voyage en Palestine , p. 2É>p j, celte coutume|
de se point illcr la peau avec des aiguilles, empreintes
DU g e n r e h u m a i n . 3 2 7
côtes de la mer Rouge sont estimées des
persans , qui en font v^nir un assez grand
nombré(i). \
; Ne pensons pas que, % négresses soient
toujours dépourvues de beauté ; qlles ont
aussi leur'prix. On en a v%,de fort jeunes,
ayant un nez droit et presque aquiliP « «f
avec uné figure qui, si nousen exceptons la
couleur, n’auroit pas déparé une européenne :
on n’y remarquoit point cette vilaine moue
d e s éthiopiens (2)1; l’avancement des jolies y
de d ié lfs li; couleurs, est cotnmune à presque- toutes
les nations > sur-tout à celles qui, étant sauvages et
nues, n’ont pas d’autre®ornemcns : on la remarquo
même en Europe dans! personnes,
( i ) i%werni.er> Voyage, t. 3 , p. 3fo . Iÿ r a r d assure
que les indiens aiipent beaucoup aussi les fiïleV cafres,
toutes ‘ noirfes Qu’elles leurJ sont apportée® dfe‘ Mozambique
; VdyèZ son'Voyage’, part. 2 , p. 04 et suiv.
[y) Volney , Voyage en Syrie, t. 1, p. 74 > observe
que la forte réverbération de la chaleur faisant c,on-
tracÇpç les muscles du visage , cet état a pu causer aux
nèacesieq carac|è^e nation^ de
beaucoup trop accorder à des causes superficielles-, car
cette explication ne peut jamais résoudre la difficulté
qü’offtè lé fétrécisseniént du' âne/ la position plus
postérieure du tro«oeripk-al>et beaucoup d’autres
différences, de foièmes ^examinées par les R ecJdin, les
Sommering, les Mechel, les Albinus, etc.