uil témoignage incontestable île Iti sagéssé
de la Nature ? Comment peut-on oonsidérer
tous les êtres vivans comme de simples iüa^
clamés j filles du hasard , et urnes par des
puissances aveugles? Peut-On rejeter l’instinct
régulateur des actions animales et datit
les plant os même offrent ën quelque fâ^ort
dès exemptes? Lorsqu'un organe est toécçs-?
saire dans ses effets invariable dans sa
manière d’agir * indispensable à Pâtre qtiâ
en est pourvu, n’a-t-il pas al@i*s une cadse
finale ? L ’abus êe ;ce principe ne roule que
sur la morale à laquelle l’homme à voulu
l’appliquer. Déracinez toute hypothèse métaphysique^
et les Causes finales fondées suit
le physique lui-même subsisteront inébraffr
labiés encore.
Quoique ’difîÈeâOLes à déterminer que soiènt
les confins des de ux grands-ordres de Corps
organisés*, la. sensibilité qui agit par tes nerfs,
la mobilité spontanée .par iesmusctes,et le
canal alimentaire intérieur des ammaiix *
disting u«eia t cependant asseéeesoht^s-d’ae u yso
de la toute-puissante Nature, des végétaux
chez lesquels la nourriture s’opère par des
Vaisseaux séveux, et qui ne présentent que
des exemples aissez raies d’irritabilité. Ge$
deux classes d’êtres qui comprennent sente
lotit ce qui jouit de la lumière de la vie , ne
sont que dé véritables parasites du globe.
Les observations géologiques démontrent
universellement cjue les substances primitives
qui le composent, telles qtié le granit j
sont toujours privées des débris des corps
OrgattiséS| elles pârôissetit donc avoir autrefois
subsisté sans eux y et en être indépendantes.
Mais êe seroit titl égal degré de
démence, de prétendre que la terre fût créée
pour nous, bt que le -corps de l’homme fût
formé polir nourrir la puce, oU l’éléphant
pour le moucheron.
O , homme ! animal fier et superbe, qui
tfébori^èffiisi'd^dia puissance sur les êtres
organiques, et dés conquêtes de ton intelli-
gernde^pourquoi portes-tu tes regards au
de-là de ta propre sphère ? N’es-tu donc pas
soumis comme la fleur nouvelle, à be$ lois
despotiques -et immuables qui enchaînent
l’univers ? Pourquoi n’es-i-tu pas content do
la noble destinée que la Nature t’a distribuée
? NjeS-tü pas le do minât èuf de la siir^
face du monde| et les qiii la ÔOüWent
ne sont-ils pas lds instfn rnens communs de
ton bonheur ^ et les élëmens réparateurs de
tes infortunes toujours reîloüvelées?
Quel tableau resplendissant du feu de la