1 2 8 H IS T O IR E N A T U R E L L E
sont tous très-noirs, dès la naissance mêmef
lisses et grands à toutes les nations mongoles,
malaies et américaines du midi et du nord j
laineux: aux nègres, aux hottentots et aux
papous.
La barbe tardive et en petite quantité
chez.tous les mongols, existe .naturellement
dans toute la tige américaines Ainsi que
plusieurs autres peuples.sauvagesr tous les
caraïbes se l’arrachent (2) dès le-jeune âge$
iVoyag. p. i 38. JP a llis dans Hawkëfrv. t.- ï\, "p.- '260*-
Quiros j Mém., etc! ils sont produits par »la étaux
d’huîtres dont ces peüples'se poudrent; Voyez Survillë.
et Bougainville, ' Vôykg. I^es siciliënnéss:se rendent
blondes avec la •les$iWide‘ ceridf éè. ’Heilr.* 1 2 3 Sttànbùrhé ç
îVoyag. Iraduet. dranç* -pag. 8 f f Pariâ^ 1780, in-8.
(1) BlumenbacTi , Gotting. ' Magaz.: an part. (1 y
•*î. 4 I9 ) en a cite un foule de témoignages. — lies
femmes, en perdant• leurs menstrues' avec l’âge, deviennent
la plupart Barbues. V o y Jac- Barlird || dô
làeminis ex supressis menstruis, barbâtis. Altdorf,
1664, in-4.
»(g (>2) Les anciens Celtes aussi ,> selon Pelloutier, Mém.
acad. Berlin, iy56. Les amérieains, d’àprès CUctHé^
poix-, t.3, p. 179. Lajiteau, Voyag.'Mississipi, p.333}
et Moeurs des sauvages, 1. 1, p.‘ 104* Aussi des sibériens/
d’après le témoignàge de P allas ; et des nègres, seloii
Desmarchais ,• Guin.t. 5 , p. 358: Molina, Hist. Chili!
yéf. Marcgrapr3r&.û\. c. 4; p- i3. Multi dantur qdi
vVA-,-îa. -vy -Ll ■% aiîisï
&itisi que presque tous les peuples sauvages,
de qui a fait penser qu’ils éloient naturel-*
lement imberbes. Les cheveux, plus long-
tems noirs aux peuples du midi, les poils ert
plus petite quantité chez le iiègre (1) , blanchissent
ordinairement lorsque la faculté
génératrice se perd (2). On trouve encore,
parmi les nations , des différences naturelles
de proportions datis leurs extrémités en les
comparant entre elles (3);
Une des principales rades huinàiîies
est la celtique, qui se subdivise en deux
tiges. La première a un teint très-blane r
des cheveux souvent blonds, et une grande
barbas habent nigras. Cook et Forstet, Voyag. t. 5 , et sq.
Bougainville,Voy a.g. Lapèirouse ,t. 2 . Carteret, Voyag.
Gumilla, Orin. t. 1. Deny s Am. sept. t. & Ausèi des
peuples malais , selon Mdrsêen, Forrèsl% ffi~ii$û$§11
(1) Jefferson. Notes sur la Virginie, p. 139, ttad. fr.
Cependant quoique moins velus-que nous, ils sont plus
amoureux; Carver > Voy ag. p; 224 > et sq. ; a vu de la
barbe aux américains. Aussi Cook, Voyage 3b, tome 5 ,
p. 62 ,» sqi
(2) L o rry , Morb; ctit. p; 5g8. Levinus Lëmnius,
Nat. miràc. 1. 3 . Les femmes samoïèdes n’ont pas de
pdils aux parties naturelles. Klingsttèdt$ Mém. p. 584
f ce qu’il attribue an froid.
(3) Blumenbach, Gen. hum. Val*, sect. 3 , p. 232-
I 3^9- ^risûot. Problemat. 5- i 4 j ed. de Casaubon, p. 3 14.
T ome I. X