cutanées (i) et diarrhoïques (2), des fièvres
malignes et ardentes ( 5 ) j la constitution
humaine est catarrale (4), sccn?hutique, pléthorique
(5) et inflammatoire (fi) au nord.
(;) Aretceus, Diuturn. 2. Belong Obs. 1. 2, Prosp.
Alpin , Ægypt. 1 4. L u d o lf, 'Ætliiop..: M on tan a *
Amer. p. §81. JP ampler , voyàg/1. 1 , Celsus , Med«
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t. i.
" (5)-'KUruv. Ârchit. 1. f , assure que les peuples du
nord sont très-sanguins. — Herrn. Conringius, Hab.
germ. c. 9. -— E llis , Huds. p, i 55. îftr* Linné h°r«
Lapon, p. 69 ,«q. et it. inland. ■*— Qmeliji, flor. Sib-
t. 1.
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p, 80. •fsf» Basçhtrom, de scorbut, p. 20. — Anclerson,
Island, t. 2.1— Martens t Spitjsberg , p, 270» — Trois*
Voyag. au nord, p. 189, etc.
Les maladies sont moins nombreuses dans
ces derniers climats, parce que la force digestive
et la puissance vitale y sont plus
énergiques. 11 paroît en outre que chaque
jrace d’hommes, ayant un tempérament général,
est exposée à des maladies qui lui sont
particulières. La plupart des affections morbifiques
du midi dépendent de la débilitation
ou de l’irritation gastriques. Les vastes connexions
sympathiques de ces dernières,
portant le trouble et la perturbation dans
l ’économie animale par leurs correspondances
nerveuses, causent dans ces régions
une foule de spasmes , de névroses, de coliques,
de phrenésies i etc. % tandis qu’au
•nord presque toutes les affections 11’attaquent
guère que les substances musculaires, humorales
et osseuses.
Les contrées ardentes ont encore répandu,
à diverses époques, sur la surlace de la terre,
leurs épidémies, qui sont en general exanthématiques.
Nées sous les funestes influences
des zones méridionales, elles sont
portées par les relations commerciales, plutôt
que sur l’aile des vents, dans les régions
du nord , où le froid neutralise leur fatale
contagiçn. *
Douées de différent tempéramens, les di