vie sé déploie à nos regards; dans l’examen
successif du règne animal; ! quelles dégrada-?
tions de nuances d’un système primordial
d’organisation qui se partage en: deux vastes
emhranchemens ! U ne charpente osseuse
intérieure sy mm étriqué, articulée, p e ço?
lonne vertébrale affermit les mouvemens
rigoureux des - muscles ; une boëte duré
entoure le cerveau* le centre de la sensibilité;
un sang rouge ,et vivifiant distribué par le
coeur, soutient l’existence ÿ et répare son
perpétuel affoiblissement ; cinq sens placés
sur-tout dans la tête avertissent et des chocs
de douleur, et des attouchemens de plaisir;
la vue instruit, de la présence, Iou 4e l’ahr
sènce de la proie ; «l’odorat : fait recorinoî tre
ses qualités, ou bien indique ses. traçe§ ; la saveur
apprend à distinguer l’aliment du poison
destructeur; l’ouie avertit soit: du: bruit mer
naçant de l’ènnejni, sqit desi aceens de l’àr
inour, des clameurs4e la 4 étresse, etc. Ainsi
puisque tout animal est sensible,ne doit-il pas
chercher le bien et éviter le mal? Ne doitr
il, pas avoir des moyens’ de s’identifier à l’un
et de fuir Fautre? Ne doit-il, pas avoir* des
sens proportionnés à ses besoins ?i Telle est
la plus parfaite partie des, animaux.
Des,conformations plus particulières dan»
cette première branche du règne animal,
distribuent les êtres qui la composent en
quatre phalanges nombreuses', et les dispersent
dans chacun des départemens de là Nature.
Dans les plus voisines de nous, remplies
de vigueur et de force musculaire, bouillonne
üil . sang brûlant qui circule avec
rapidité. Des poumons, foyer perpétuel de
combustion et d^oxigënation dérobent lé feu
de la vie, à l’air qui s’ÿ précipite en torrens
et le transmettent à toute l’économie animale.
Tels sont ces quadrupèdes couverts
de foürrtirés plus ou moins épaisses, qui
bondissent dans les campagnes , dont les
hurlemëiis épouvantent l’écho des sombres
désertâ, et dont les amours sont suivis
de petits naissans tout formés, qu’allaite
Je sein maternel. Tels sont encore ces oiseaux
I colorés de mille teintes brillantes,
sur-tout sous les cieux de la Torride, qui
sillonnent la région!agitée des tempêtes, qui
émigreritsouveilt dans dés climats lointains ;
dont' 1 es tendres passions inspirent les accéns
à l’ombré dès bocages printanniers, et qüi
plus que tous les autres’êtres, dévorés de
chaleur et d’amour, déposent des oeufs
remplis de leur postérité, dé leur plus douce
■ espérance. Seuls entre tous les ovipares,