236 HISTOIRE NATURELLE
verses nations de la terre ont chacuùe leürs
maladies endémiques. .Celles^ qui ont assis
leur demeure sur des plages, humides et
froides, en se rapprochant du nord, ont fréquemment
une constitution flasque, pâteuse,
qu’on nommephlegmatique. Leur figure est
insignifiante , assez désagréable , et même
ignoble. ; Ces nations sont exposées aux
rhumatismes, aux flux de ventre, coliques ,
cachexies 'de toute espèce, anasarque, hy-
dropisie , fièvres quotidiennes, catarrhales ,
saburrhales , putrides, pétéchiales, v e rm ii
neuses , etc. Elles éprouvent encore des
fluxions séreuses-, des tumeurs glanduleuses,
fleurs blanches, apoplexie et paralysie. L’adolescence
(1) a une constitution analogue.
L ’h iv e r , un air épais et nébuleux, un genre
de vie oisif, indolent développent ces caractères
morbifiques , qui sont propres à plusieurs
peuples allemands, septentrionaux^
et aussi à divers habitan s du nord de.l’Asié
et do l’Amérique, peut-être même aux hot-
tentots.
Parmi; les peuples pourvus du tempér^^
ment sanguin,: et qui sont établis dans les
(i) F rider. Hoffmann , Dissertât, pbysic. jneâiéi
t. 2 , p. 5o8 , 3 lÙ y 3 il , sq.
climats tempérés de la terre, on observe des
inflammations, des péripneumonies, des ern-
pyèmes-, abcès p apostêmes, hémorrhagies,
phthisie , flux hémorrhoïdal, coliques néphrétiques
, goutte , céphalalgie , otalgie,
galle humide, odontalgie, fièvres synoques,
apoplexie sanguine, asthme, etc. Cette com-
plèxion, quia d’aimables contours, des formes
adouciés’l et la beauté en partage, correspond
à l’âge de la puberté \ à la saison du
printems. Elle est sujette à des excès de boissons
spirituéuses et d’alimens solides. La
plupart -des nations policées qui couvrent
les contrés tempérées du glôbe>, sur-tout les
français, les* italiens, les grecs, les géprgiens,
les perâans, etc. , sont en général de cette
complexioni q
. Cellesi où l’on rencontre • un tempérament
colérique p sont ardentes comme la chaleur
-des climats Voisins odè la ligne où elles ont
fixé leur séjoùr.: Leur corps est musculeux ,
plein de rudesse dans les formesyd’âpretédans
les conteurs.Elles sont disposéès aux fièvres
bilieuses', ardentpsf continues tyou intermittentes:
et »tiërces| aux inflammations, érésy-
pèle , angitïe ,fiphrénésie ^ à l’hémoptysie ,
fièvre hectique, hépatitis, gàstritis, inflammation
des intestins, aux vomissemens,