
jours déterminé, mais variable, selon les genres de champignons
Thèques grossies.
, et disposées en
séries le plus souvent longitudinales,
qui semblent
tapisser l ’hyménium.
Les thèques se voient
dans les genres Pezize,
Itelvelle , Leotia , Géo-
glosse, etc. ; chaque thè-
q u e , dans ces p lantes,
renferme huit spores ; elles so voient dans le genre Truffe,
où chacune d’elles en contient de quatre à huit; dans le
genre Elaphomyce, où leur nombre varie de une à huit.
On peut se demander si, lorsque dans un même genre
le nombre des spores est variable, soit sur les hasides, soit
dans les thèques, cette variation ne serait pas due à l ’avor-
tement d ’une ou de plusieurs spores, ou bien à une soudure
intime de plusieurs thèques ou de plusieurs hasides.
Dans les Lycoperdoiinés et les T’ubéracés, la partie du
champignon qui porte les organes de la reproduction n ’est
pas extérieure, comme dans les autres champignons; elle
est renfermée dans une enveloppe particulière, à laquelle
ou a donné le nom d e péncHuni ou réceptacle. A la maturité
du champignon, les hasides et les thèques tapissent
l ’intérieur du péridium.
Les Lycoperdonnés sont pourvus de hasides ; les Tubé-
racés le sont de thèques.
Outre les thèques et les hasides, on remarque assez souvent
à la surface fructifère des diampiguons des cellules
saillantes, arrondies, ovales ou allongées, aiguës, obtuses
ou renflées à leur extrémité libre, auxquelles les mycologistes
ont donné le nom de c/stides ou anlhéridies. Ce nom
d ’anthéridies leur a été donné par quelques botanistes, qui
les avaient regardés, et peut-être les regardent encore,
comme des organes destinés à la fécondation des spores, et
jouant le rôle que remplissent les anthères dans les plantes
phanérogames. Gomme on ne voit dans les anthéridies
rien qui ressemble ni au pollen, ni à la liqueur contenue
dans les grains du pollen, il est difficile d ’admettre q u ’elles
soient les agents fécondateurs des spores. Les anthéridies
pourraient hien n ’être que des hasides ou des thèques,
dont les spores ou séminnles sont avortées, et qui se seront
allongées d ’une façon anomale. Il est certain, du
moins, que les anthéridies ne sont pas disposées avec ordre
comme le sont les étamines dans les plantes phanérogames ;
comme le sont les spores elles-mêmes sur les hasides ou
dans les thèques. Les anthéridies, d ’ailleurs , manquent
dans beaucoup d ’espèces ; on ne les rencontre guère que
dans les champignons d ’iui ordre élevé.
Je dois dire que les hasides, les thèques et les anthéridies
ne se voient distinctement qu’à l ’aide du microscope.
Il eu est de même des spores, à moins que celles-ci
ne soient accumulées en grand nombre sur une même surface.
Un moyeu bien simple toutefois do voir les spores
dans la plupart des champignons,
consiste à placer leur surface fru c tifère
sur une glace posée horizontalement
ou sur une feuille do papier
blanc ou noir. Lorsque, après
quelques heures, on vient à enlever
ces plantes, on trouve la place
q u ’elles occupaient ternie par une
matière pulvérulente entièrement
Spores clùtilchécs d’un Agaric.
composée de spores. Les Agarics et les B o le ts , placés
comme je viens d e le dire, laissent sur la glace ou le papier
un dessin assez exact de la surface fructifère.