même, il a établi deux filatures qui occupent plusieurs milliers
douvriers et un arsenal; à Hanyang, de l’autre côté
du fleuve, un arsenal encore et une fonderie où l’on traite
les minerais de fer extraits soit sur les bords du fleuve à
cent kilomètres en aval, soit des mines du Hou-Nan qui
sont sa propriété. Il a fondé aussi une école d’agriculture.
Les quais de Hankéou, il les a reproduits ici, près de sa
vieille capitale murée.
En meme temps, comprenant la nécessité de mettre les
provinces en valeur, il a facilité l’établissement ou les projets
en cours d’exécution des chemins de fer de Hankéou à
Pékin (franco-belge) et de Hankéou à Canton (américain),
des sociétés ou maisons de commerce qui font l’importation
des articles européens et l’exportation des thés, soies, albumines,
soies de porc, ou qui obtiennent par son intermédiaire
les concessions des mines de fer, de charbon et de mercure
du Hou-nan méridional, du Koeïtcheou, une des régions
minières les plus riches de la Chine, utilisant le cours des
rivières Yuen et Siang, qui alimentent le lac Tounting, lui-
même tributaire du Yang-tse en amont de Hankéou.
Tout cela prouve, non pas qu’il est favorable aux Européens,
comme le disent quelques naïfs, mais qu’il estime
leurs inventions pour se les assimiler et pour les retourner
contre eux. Mais il n’a pas hâte de les combattre. Que
Messieurs les Européens commencent, il les attend. L ’été
dernier, s’il ne s’était pas entendu avec les autres vice-rois du
Yang-tse, l’insurrection des Boxers se serait certainement
etendue dans cette région. J’ai même ouï dire qu’un complot
avait été organisé alors, et que le vice-roi le fit échouer
T le u “ untoïs w e « S S É s K ? * d'être les pPius » 4 les barbares. Mais bien souffrir si ioaun lh aut rle l ' a n 1 « 8 pauTre Tse^ng-K Iôes-F mano yaeonist