Didot, 1865, m-4° de 832 p. Voir surtout 2e partie, oh. çxiii, p. 368-369,
sur le Yang-tse : « Il est large bien demie mille et est moult parfont,
et si lonc que il va jusques à la mer oeceane. Mais il y a moult
lonc chemin de lxxx journées ou de C et est appeliez Quiansuy. Il
y a sur ce flun si grant quantité de navires qu’il n’est nul qui ne le
veist e t l’oïst conter, qui le peust croire. E t est si grant la multitude
de la grant marchandise que les marchans portent sus et jus par ce
flun, qu’il n’est homme au monde qui le peust croire. Il ne semble
pas flun, mais mer, tan t est large. » — Ch. cxliv, p. 469-470, sur
Nanghin (Nganking) riche en oommeree et en venaison, et cxlvi,
p. 477-478, sur la cité de Cinguy (Tchi-tcheou) : « E t sachiez qu’elle
siet sur le greigneur fleuve qui soit au monde, et ha non Quian. Il est
bien large de dix mille et en aucuns lieux moins, et a plus de cent
journées de lu n chief a l’autre... E t si vous dy que ce. fleuve va si
loing, et par tan t de contrées et par tan t de terres et de citez que, en
vérité, il va par ce flun, et vient plus de navires et plus de riches
marchandises et de richesses qu’il ne va par tous les fluns et par toute
la mer des Crestiens, et ne semble mie flun, mais mer. » Marco Polo
a entendu dire que sur le Yang-tse passent chaque année 200,000 navires,
en amont seulement. « E t a bien, sur ce flun, quatre cens grans
citez, sans les villes et les ehasteaux, qui toutes ont navires. » A la
fois marchand vénitien et envoyé du grand Khan, l’auteur observe
avec une attention particulière les voies fluviales de communication.
Histoire de l’expédition chrétienne au royaume de la Chine, entreprise
par les PP. de la Compagnie de Jésus, par le P. Nicolas Tri-
gault, et nouvellement traduite en français par le P. de Riquebourg-
Tngault, avec privilège du Roy; Lyon, Horace Cardon, in-4°, 1616,
1096 p. (lie christiana expeditione apud Sinas suscepta a Societaie
Jesu ; Lyon, Mangin, 1616, in-4°, 646 p.) — III» livre, ch. ix et x, sur
Nankin. Ch. ix, le Yang-tse. — IVe livre, ch. Ier et ni, iv à ix et xix
même sujet. Ch. n, sur le Yang-tse et le Fleuve jaune. — Ve livre’
ch. vi et xvii, les affaires de Nankin.
Histoire de ce qui s’est passé a/u royaume de la Chine (Lettres des
PP. J J . à leur général le R. P. Matio Viteleschi), traduit de l’italien
par le P. Pierre Morin. Paris, Cramoisy, 1625, in-18, 384 p. — Années
1619, 1620, 1621, p. 4-5, 68-72, 136-144, 341-353, sur les persécutions
et les progrès du christianisme à Nankin. Les faits des années
1622-1629 ont été recueillis dans des livres en 1627, 1629, 1633. analogues, publiés
Novus Atlas sinensis, a Martino Marfinio soc. Jesu, descriptus,
grand in-f° de 171 p.; appendice considérable. L’ouvrage est dédié à
Léopold-Guillaume, archiduc d’Autriche. Le privilège, signé de Ferdinand
III, est de 1655. Revue des provinces et villes de Chine, avec
carte. — Le Setchouen, 65-73; le Hu-quang (les deux Hou), 74-83. La
relation et la carte citent Outchang, « metropolis, ingens nrhs, intra
et extra moenia oedificiorum splendore nobilis », et Hanyang, mais non
Hankéou. — Kiang-si, 84-93; Kiu-Kiang est alors « urbs ingens et
emporium nobilissimum ». ;— Kiang-nan, 94-107; description enthousiaste
de Nankin; Chin-Kiang, ville très commerçante, célèbre par ses
médecins ; Nganking, bien située et riche. — Tche-Kiang, 108-119 ;
l’auteur connaît Ning-po, où les chrétiens sont nombreux.
Nouvelle relation de la Chine, contenant la description des parli-
cularitez les plus considérables de ce grand Empire, composée en 1668
par le R. P. Gabriel d e M a g a i l l a n s , de la Compagnie de Jésus. Paris,
Cl. Barbin, in-4°, 1688, 386 p. Voir surtout ch. i x i u et l x v du IIe livre
sur le Yang-tse et Chian-gian (Chin-Kiang). Le P. de Magaillans a
évangélisé le Setchouen.
Histoire universelle de là Chine, par le P. Alvarez S em e d o , Portugais
; avec VHistoire de la guerre des Tartares, contenant les Révolutions
arrivées en ce grand royaume depuis quarante ans, par le P.
M artin M a r t i n i ; traduites nouvellement en français ; Lyon, Prost,
1667, in-4° xiv-458 p. (lre édition portugaise à Rome en 1640). — I,
x x i i , éloge hyperbolique de « Nanquim » . — • II, ch. 1, 11, n i , vi à x i i i , établissements et persécutions à Nankin.
Nouveaux Mémoires sur l’état présent de la Chine, par le P. Louis
L e c o m t e , de la Compagnie de Jésus, mathématicien du roy. Paris,
Chez Jean Anisson, directeur de l’Imprimerie royale, 1696, 2 vol., 508
et 536 p., avec privilège du roy. Le livre est dédié à Cam-Hy, empereur
de la Chine, dont le portrait est gravé à la première page. —
T. Ier, 8 lettres. 1, de Siam à Pékin (le voyage commence pendant
l’hive'r de 1687). —■ ïi, Pékin. — ni, « sur Pékin (166-178) et Nankin.
» Le P. Lecomte, enthousiaste de Nankin, décrit en détail la
tour de porcelaine. I ( iv , p. 234-237, sur le Yang-tse, qui, dit à tort
l’auteur, prend sa source dans le Yunnan.
Le P. d u H a l d e . — Description géographique, historique, chronologique,
politique et physique de l’empire de la Chine. Paris, Remercier,
1735, 4 vol. in-f°. — T. Ier, 592 p. En tête, carte « la plus générale
» de la Chine ; puis, carte générale de la Chine, dressée sur les
cartes particulières que l’empereur Cang-hi a fait lever sur les lieux
par les RR. PP. Jés., missionnaires dans cet empire. Ces cartes, où
figurent Outchang et Hanyang, mais non pas Hankéou, sont de
d’Anville, comme les cartes suivantes des diverses provinces. P. 94,
128-129, Nankin; — 99, Kiu-Kiang; 132, Chin-Kiang; -p 135, Nganking;
— 139-140, l’île de Tsong-ming; ■— 146, Kiu-Kiang; 184-185,
Outchang-fou et Hanyang. Il n’est pas question de Hankéou, qui doit
être assimilé à Hanyang. La carte de la province du Hou-quang ne
donne pas Hankéou davantage; — p, 215-220, le Setchouen. — T. II,
155-157, le lac Poyang et le Yang-tse.