bronzes, objets d’art et d’archéologie (785 objets ou groupes d’objets
parmi lesquels la collection rapportée de Chine par M. Pelliot ; monnaies
et médailles ; objets ethnographiques. Cette section a été considérablement
enrichie à l’Exposition de Hanoï, où le musée a été transporté
et devait rester loge tout entier dans le palais même de l’Exposition.
Mais, a la suite du typhon qui a dévasté Hanoï dans la nuit
du 7 au 8 juin 1903, il a été décidé de mettre à l’abri en France les
plus précieuses et les plus fragiles de ces richesses. Les peintures
chinoises ont été données au musée du Louvre, et les écritures bouddhiques
en tibétain et en mongol, ainsi que les livres chinois les plus
rares, à la Bibliothèque nationale.
D’importantes publications ont déjà été éditées par l’Ecole, qui
publie aussi, depuis 1901, son Bulletin, trimestriel.
CINQUIÈME PARTIE
BIBLIOGRAPHIE HISTORIQUE ET GÉOGRAPHIQUE
DE LA RÉGION DU YANG-TSE (i)
Le Chon-King, le livre par excellence, rassemblé par Confucius
en un corps d’ouvrage, dans sa 2e partie, llvi-chou, ch. i, Yu-Kong,
témoigne d’une connaissance précise des rivières et montagnes de
la Chine. Il a été traduit par G. Pauthier, dans le Panthéon littéraire
(Littérature orientale, théologie), Paris, 1858, p. 1 à 136.
Poésies de Vépoque des Thang, vne, vm e e t ixe siècles de notre ère,
traduites du chinois par le marquis d’Hervey de Saint-Denis, Paris,
Amyot, in-8°, 1862, 301 p. — On y voit quelle place le Yang-tse tient
dans l’imagination chinoise. Li-taï-pe, poète célèbre du viu° siècle de
notre ère, méditant sur la décadence de Nankin, s’écrie : « Ici fut
la demeure antique du roi Ou. L’herbe fleurit en paix sur ses ruines.
Tout cela est à jamais fini, tout s’écroule à la fois, les événements
et les hommes, — comme ces flots incessants du Yang-tseu-kiang, qui
vont se perdre dans la mer. » Thoung-fou, ami de Li-taï-pe, dans Le
Fugitif, peint un exilé qui se souvient de son village natal, « tandis
que le grand Kiang pousse vers l’Orient des flots rapides que rien
n’arrête ». Dans le Chant d’automne, il contemple « les îles sablonneuses
du grand fleuve, avec leurs roseaux déjà fleuris ». Tchang-Jo-
Hou chante le Kiang, éclairé par la lune, au printemps. « Au printemps,
le grand Kiang enfle ses eaux que le flux et le reflux tourmentent,
e t qui cherchent le repos dans la mer... Les flots du Kiang
s’en vont sans jamais revenir. » Un proverbe chinois dit : « La mer
n’a pas de bornes, et le Kiang n’a pas de fond. »
Le livre de Marco Polo, citoyen de Venise, rédigé en français sous
sa direction, en 1298,. par R u s t i c i e n d e P i s e , publié par G. Pauthier,
(1) Nous avons éprouvé combien 11 est dliflclle de dresser une Bibliographie
à peu près complète de la question, et nous avons vail serait utile à ceux qui entreprendraient une étude ppelnussé aqpuper ocfeo ntdraie
ddeiv elars ersé gbiiobnl iodtuh èYquaensg -dtsee . PIalr iess.t le irait de longues recherches laites aux