invraisemblables parapluies de papier diverseïnent coloriés.
On dirait des enfants qui jouent avec des accessoires
de cotillon ou de féerie...
Nous partons demain pour Takou. Il était temps : en
quinze jours, je viens de dépenser 650,000 francs : 1,000 couvertures,
600 poêles, 250 bonnets de fourrure, etc., etc.
J’emporte 25 caisses de 4,000 piastres chacune : elles sont
confortablement installées dans une soute à poudre. C’est
sans verser des larmes que je quitterai momentanément mes
excellents amis M. Sung, dont le frère vient de faire enfin
faillite, laissant un déficit de plusieurs millions, et M. Sang,
qui a ramassé une fortune considérable à vendre cette sauce
pour poisson conservé au delà des limites où il peut garder
figure et goût de poisson.
La canonnière Lion, qui a pris part à la prise des forts
de Takou, nous a apporté de là-bas quelques tuyaux, mais
sans nous inspirer la moindre envie d’échanger notre Yang-
tse contre le triste Peï-Ho.
TAKOU ( Octobre) — ON VERRA LE YANG-TSE
Il est hideux, ce Takou, dit Takou-les-bains-de-pied : mer
grisâtre, souvent mauvaise; pas de terre à l’horizon : à
peine en montant au haut de la hune peut-on apercevoir au
loin une ligne un peu plus foncée, qui pourrait être un
nuage. C’est là-bas, pourtant, que sont, à l’embouchure du
Peï-Ho, les forts de Ta-Kou, trois fois pris par les Européens,
en 1058, 1860, 1900 (1), et toujours à reprendre.
Tout autour de nous, en pleine mer, mouillés par quelques
mètres de fond seulement, des centaines de bateaux de tout
tonnage et de toute nationalité. Le clan français est le premier
qu’on rencontre : une dizaine d’affrétés, le Redoutable,
le Bugeaud, le Vinh-Long : la Nive vient de partir; le
Friant et le Guichen viennent d’arriver; sans compter les
canonnières, qui font le va-et-vient, transportant soldats
ou matelots, les remorqueurs et chalands battant pavillon
(1) En 1872, Francis Garnler (De Paris au Tibet), se préparant Yang-tse, se ressouvenait du temps où les amiraux Rigault de àG reenmoounlltleyr leet fCahisaarinte pr aartttiaeq duea ile’éntta te-tm eamjopro drtea ile’anmt lieras lf oCrhtsa rdnuer P. eEïn-H 1o8 6(01,8 l5e8s-1 F86r9a)n. çLauils- metê mlees nAlnegr laaijso autttaaiqt uè: re« nUt dnee nnoouuvveealule l ecs afmorptsa gdnee T adkeo uC, hpinaer teexrrieg eerta pita rd emse re.f fGoartrs
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ment malheureux de ces ouvrages, désormais Impuissants.