ses rapports avec l’Europe ; Paris, imprimerie Levé, 1897, in-8°, 29 p.
M. Dujardin-Beaumetz voyageait sous le patronage des comités de
forges et de houillères de France.
C ha v a n n é s . — Les résultats de la guerre entre la Chine et le Japon
(Annales de géographie, Colin, t. V, n° 20, 16 janv. 1896, p. 216
à 233). Aux p. 226-229, il est question de Sha-se et de Tchoung-King,
villes du haut Yang-tse, nouvellement ouvertes au commerce européen.
J. E y s s é r i c , chargé de mission par le ministère de l’Instruction
publique, gjr Note sur les rapides du Ycmg-tse-Kiang (Annales de géographie,
t. Y, Colin, 1896 ; n° 24, 15 oct. 1896, p. 522 à 526). M. Eysséric
préfère la voie naturelle du Yang-tse, malgré ses inconvénients,
à la voie trop compliquée qui atteindrait le Setchouen par le Tonkin
et le Yunnan.
Chambre de commerce de Lyon. — Support général sur l’origine,
les travaux fei les conclusions de la mission lyonnaise d’exploration
commerciale en Chine, par Henri B r e n i e r ; Lyon, Alex. Rey, in-4° ;
Paris, Fontemoing, 1897. Voir surtout la p. 30 sur l’importance de
Hankéou. M. Brenier met aussi en lumière les richesses du Setchouen,
mais en observant que les voies d’écoulement sont difficiles.
Chambre de commerce de Lyon. — La mission lyonnaise d?exploration
en Chine, 1895-1897, avec cartes, plans et gravures; Lyon, A. Rey
et O e, 1898, introduction de xv pages. La mission lyonnaise,
envoyée en Indo-Chine et en Chine par les chambres de commerce
associées de Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Roubaix,
Roanne, était composée de 14 membres, sous la direction d’abord
du consul Rocher ; puis de M. Brenier. — La l r0 partie, Sécits de
voyages, comprend 386 pages ; voyage du Yunnan à Soui-fou et à
Tchoung-King. Le eh. n du livre II de la l re partie (p. 136-153) est
consacré à Tchoung-King, la métropole commerciale du Setchouan.
Dans cette même l re partie, le ch. iv du I III, p. 271-290, raconte le
voyage de MM. Métrai et Qrosjean de Tchoung-King à Hankéou. En
repassant presque sur les traces de Francis Garnier, par le lac Toung-
ting e t diverses rivières, ils rejoignirent, plus tard qu’ils ne l’avaient
espéré, à Hankéou, leurs compagnons MM. Sculfort, R iault et
Waeles. MM. Rabaud et Vial visitèrent spécialement les grands ports
du bas Yang-tse. — La 2e partie (473 p.), toute technique, contient
entre autres documents : 87-156, le Tonkin et le Yunnan comme voies
de pénétration ; 264-265, navigation et transports sur le haut
Yang-tse; 271-281, note sur le commerce de Hankéou; 414-415, variation
de la valeur de la monnaie et prix de la vie à Wuhu.
Archibald R. Colqtthoun. — China in transformation; Londres
et New-York, Harper et frères, 1898, in-8°, vm-398 p. Voir surtout
I er ch. The geographical question; la région, le bassin, la navigabilité
du Yang-tse. — n . Foreign relations; relations historiques de l’Angleterre,
de la France, etc., avec la Chine. — v. England’s objective
in China. L’auteur y indique les deux voies dë pénétration en Chine :
de la mer au coeur du pays par les rivières, « notably the Yangtze,
the main artery of China », ou, de l’Inde à travers le Yunnan. Il a été
personnellement associé aux études entreprises pour relier l’Iraouaddy
au Yang-tse (Cf. son travail antérieur, The prospects of trade extension
between Burmah, the Shan country and S. W. China, avec carte
de Plndo-Chine ; supplément du journal de la Chambre de commerce
anglaise, nov. 1882, in-4°). C’est, selon lui, « a matter of cardinal
importance », et des raisons d’une double nature, commerciale et
politique, doivent déterminer les Anglais à ne pas perdre de vue leur
grand but, l’accès au Setchouen. A la voie de terre l’auteur préfère
la voie fluviale. Après avoir énuméré les' ressources du Setchouen,
il étudie le fleuve, sa navigabilité, ses affluents (en particulier la vallée
du Han) et les lacs qui en sont voisins. Il s’étend aussi sur l’avenir
ides ports du Yang-tse inférieur. ■— xnr et xiv. The political question;
antithèse entre la politique coloniale de l’Angleterre et celle
des autres nations, en particulier de la France. L’auteur conclut que
c’est pour l’Angleterre une question de vie ou de mort d’établir sa
suprématie dans le bassin du Yang-tse, même au prix d’une occupation
effective.
La voie du Yang-tse, extrait du Voyage de M. Senri Berger en
Chine ; Rouen, Cagnard, in-4°, 18 p., 1898, Bulletin de la• Société
normande de géographie, séance du 2 avril. M. Berger accompagnait
M. Haas, consul de Hankéou, chargé d’établir un nouveau consulat
à Tchoung-King. P arti de Shanghaï, il franchit les rapides du haut
fleuve.
Raveneatj. — La Chine économique, d’après les travaux de la
mission lyonnaise, 1893-1897, dans les Annales de géographie ; Paris,
Colin, 1898. Consultez aussi la Bibliographie géographique amnueUe
que publie la même revue, et dont M. Raveneau dirige la publication.
Ch.-Eudes B o n in , vice-résident de France en Indo-Chine. — Note
sur les résultats géographiques de la mission accomplie au Tibet et
en Mongolie en 1895-1896, Bulletin de la Société de géographie,
t. XIX, 1er trim . 1898, p. 389-403, avec 3 cartes. M. Bonin, venu
d’JIanoï en juillet 1895, par le Yunnan, tombe sur le haut Yang-tse
(près de Li-Kiang), qu’il traverse au bac d’Ashi (1,800 mètres d’altitude).
Après de laborieux efforts, il passe dans le Tibet par un col
de 4,400 mètres d’altitude. P ar le Tibet et la Mongolie, il gagne
Pékin. On lui doit une importante rectification du cours du Yang-tse
supérieur. — Cf. Bulletin de la Société géographique commerciale,
t. XXI, 1899, p. 427 et 560-562, lettres du même, qui a remonté le