Le tombeau des Ming (on dit, je ne sais pourquoi « des
Ming » : il n’y en a qu’un, et encore on prétend que ce facétieux
empereur a fait transporter le corps de sa femme
dans ce luxueux établissement, et qu’il est allé reposer tranquillement
dans une pagode de la ville : il n’aimait peut-être
Tombeaux des Ming. — Les chameaux.
pas la campagne ou la compagnie), le tombeau du Ming
Hong-wou, premier de sa dynastie, fils de berger ou domes-
- tique de bonzes, est au pied d’un massif de collines, arides
• et déboisées, recouvertes d’une herbe rare, longue et seche.
Ce tombeau a dû être superbe ; mais il n en reste guere
plus que des ruines : d’abord, une porte, dans le genre de
‘ l’arc de triomphe du Carrousel, mais sans beaucoup d’or-
:nements; puis, un autre arc de triomphe, plus haut, plus
large; au milieu de celui-ci, une grande tortue de pierre^
portant un bloc chargé d’inscriptions. Il paraît que la tortue
est le symbole de la force divine; symbole obscur. C’était
la qu on brûlait les premiers parfums. Puis encore, se prolongeant
à travers la campagne, une allée bordée de bêtes
énormes, toutes en blocs de pierre mal dégrossis, toutes se
Tombeau des Ming. — Les éléphants.
regardant entre elles, deux par deux, alternativement
debout et couchées; chevaux, lions, tigres, chiens, dromadaires,
éléphants ( i) . Une mention honorable aux éléphants
^es u>rnl,0aux des Ming, à Nankin et près de .(?L0G,{E' Pékin, voir Maurice p rait se tromVpaenr qcuhainnodi s i;l Pdaércisri, t Qlu’imanpttons,a n18te8 7,s éinp-u8l\t u—re Moùa rcreelp oMseo n«n ieler
son des empereurs Ming ». — Au xvne siècle, le P. Martin Martini, dans nquen o v u s atlas sinensls, donne une description précise d’un temple magni- ia couloinpeu so vùe rseo nrte gmluamin, tesinvaen mt oletes rrnu sinpeecst epsr,i nsicviep aolpeesr. is majestatem) bâti sur