Shanghaï, 13 juin 1868, l’abbé David y rencontre Fr. Garnier et de
Camé, membres de la mission du Mé-Kong. Puis, il remont© vers
les hautes vallées et il y séjourne. Nombreux détaiis sur Kiu-Kiang,
Hankéou, les gorges d’Itohang.
Du même : Voyage dans la Chine occidentale, lettre à M. Daubrée
de l’Institut, 15 juin 1874. E xtrait du Bulletin de la Société de géographie,
août 1874, 14 p. in-8°. C’est un rapport sommaire sur son
voyage de Hong-tchong-fou à Hankéou, par le Han navigable
(20 jours de navigation, en avril et mai 1873, 400 lieues environ de
parcours total). — Journal de mon troisième voyage d?exploration
dans l’Empire chinois, avec 3 cartes, 2 vol. in-18 jésus de 383 et 348 p.,
Hachette, 1875. Voir ch. xx (descente du Han) et xxii (Hankéou).
Le voyageur s’embarque le 18 avril 1873 sur le Han à Tchen-Kon-
Chien. Il décrit avec une grande précision les montagnes et les
rapides du Han supérieur, où les naufrages sont nombreux : lui-
même y fait naufrage; puis, la plaine qui succède à cette région accidentée
; à Hankéou, où il séjourne, du 8 au 21 mai, il ne trouve pas
les établissements européens prospères (il les avait vus une première
fois en 1868), mais il y rencontre Francis Garnier, qui s’apprête à
partir pour le haut fleuve.
Francis Garnie«. — De Paris au Tibet. Notes de voyage : 40 gravures
et une carte, Hachette in-16, 1882 (lettres publiées dans le
Temps, 22 nov. 1873, 4 et 13 mars 1874, les dernières après la mort
de Garnier). Voir surtout les ch. H (de Shanghaï à Hankéou) et iv
(Une excursion de trois mois au centre de la Chine). Ces voyages ont
eu lieu en 1872 et 1873. A la fin, Mémoire à la Société de géographie
de Paris sur un voyage dans la Chine centrale, fait de mai à août
1873. Cf. Bulletin de la Société de géographie de Paris, 6e série,
t. V II, janv. 1874, p. 5 à 43 : Voyage dans la Chine centrale, vallée
du Yang-tseu, fait de mai à août 1873, daté de Saigon, 8 oct. 1873.
(Delagrave, 1874, in-8°, 39 pl. avec carte.) Garnier remonte jusqu’à
Tchoung-King, en faisant un détour par le lac Toungting, jusqu’à
Tchoung-King, relié à Hankéou par un service postal régulier, tous
les cinq jours. A ce moment, on sait peu de chose du haut fleuve. Il
donne en abondance des renseignements nouveaux sur les moeurs des
populations, hostiles aux étrangers, sur l’agriculture, les productions,
l’industrie, la faune du pays. Sa conclusion, au point de vne du commerce,
est favorable. Il estime que le Yang-tse-est navigable pendant
trois ou quatre mois jusqu’aux frontières du Yunnan. — Voir enfin la
Revue scientifique, 9 oct. 1875. — Cf. du même. Navigation du Yang-
tse-Kiamg, lettre datée de Shanghaï, 12 déc. 1872 (Bull. Soc. géogr.,
6» série, V, 1873, p. 187-189).
D üret. — Voyage en Asie. Le Japon, la Chine, la Mongolie, Java,
Ceylam, l’Inde ; Michel Lévy, 1874, in-16, 367 p. Voir la 2e partie,
ch. i à v (Shanghaï, Nankin, Chin-Kiang, Hankéou et Outchang).
J.-B. A u b r y , missionnaire apostolique au Kouy-tcheou. — Les Chinois
chez eux ; Lille, Desclée et de Brouwer, 1889, gr. in-8° de 300 p.
livre posthume. Lettres 3 e t 5, sur Hankéou et les rapides du haut
fleuve. C’ëst dans l’hiver de 1876 que l’abbé Aubry remonta le Yang-
tse. Livre posthume et superficiel, où l’on prend nom chinois d’Hankeou. Outchang pour le
V i v i e n d e S a in t -M a r t i n . — Nouvea/u diction/naire de géographie
universelle, 1876-1893 ; 8 in-4°, avec supplément en 2 vol., Hachette.
^ J. T h o m s o n . — Dix ans de voyage dans la Chine et l’Indo-Chine
(à partir de 1862), traduit de l’anglais par Talandier et Vattemare,
et illustré de 128 gravures sur bois ; Hachette, 1877, in-8° de 492 p. Voir le ch. x i i i sur Shanghaï, Hankéou, Hanyang et Outchang.
Thomson remonta jusqu’au delà d’Itchang. De retour à Hankéou, il
fut accueilli comme un ressuscité.
Journal d’un missionnaire, ou lettres de l’abbé Roland, mort au
Setchouen en 1875. Besançon, Farey, 1877, 173 p. in-18. — Ch. vi :
Ascension du Fleuve bleu. L a plaine. — Ch. vu : Ascension du Fleuve
bleu. Les montagnes. — Ch. vm : Arrivée à la ville de Tchoung-King.
Ce livre n’a guère d’intérêt qu’au point de vue des Missions.
China. — Ergebnisse Eigener Reisen und darauf gegründeter Studien,
von Ferdinand Freiberrn v o n R ic h t h o e e n . i— Erster band, Einleitender
theil. — Mit xxix holzschnitten und xi Karten. — Berlin,
Verlag von Dietrich Reimer, 1877, in-4°, xxvi, 758 p. (La Chine,
résultats des voyages de l’auteur et des études dont ils ont formé la
base, par Ferdinand baron d e R i c h t h o f e n , 1er vol. Introduction, avec
29 gravures sur bois et 11 cartes). Voir surtout p. 64, 253, 304, 310-
313, 323, 325, 328-334, 329-331, 359, 707-708.
Jean Dupuis. — Voyage dans le Yunnan. E xtrait du Bulletin de la
Société de géographie de Paris, séance du 7févr. 1877 ; Paris, Société
de géographie, 1877, in-8° (Bulletin,'6e série, xiv, p. 5-57, 151-185).
En sept. 1870, l’auteur était parti d’Hankeou à la recherche d’un
passage du haut Yang-tse vers le Tonkin par le Fleuve rouge. Il démontra
la navigabilité de ce dernier fleuve.
Léon R o u s s e t , ancien professeur à l’arsenal de Fou-Telieou. — A
travers la Chine, Hachette, 1878, in-16 de 429 p., ch. vii : Schanghai',
en 1874. Ch. vm , Ou-Rou (M. Rousset écrit, selon la prononciation
chinoise, R où nous écrivons H) et Ran-Keou; ch. xvm , Out-
ohang.
Edm. P l a u c h u t . — Les nouveaux ports ouverts de la Chine : Revue
des Deux-Mondes, 1er mars 1878. A la p. 159, l’auteur décrit particulièrement
Wuhu.