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TORTUES PALUniNES
dans toutes ses parties; tantôt cependant, les trois
plaques verléhrales du milieu offrent un plan horizontal,
tandis que celles qui les circonscrivent descendent
vers le pourtour en se recourb.unt léf^èremenf
c'est le cas de la CJwîodine de MaxintiUen. D'autres
fois la réf^ion du dos, occupée par la seconde, la
troisième et la quatrième plaque verlehrale, presente
un sillon assez profond comme chez la PlatèmydeMavtincUe.
11 arrive aussi qu'au fond de ce sillon , il se
trouve une arêle dorsale, et c'est ce qu'on peut voir
sur la ca.apace des individus adultes du Pentonyx du
Cap. Enfin il y a des espèces chez lesquelles la carapace
est tectiforuic.
Nous croyons devoir rappeler ce que nous avons
déjà annoncé, à l'occasion des Chersites, que jamais
chez les jninesChéloniens de cette famille, on n'apercevait
la moindre trace des protubérances qui se font
remarquer sur un }rr.-,ud nombre d'entre eux, lorsqu'ils
sont adultes. Chez les Éloditesau contraire, on
rencontre un faraud nombre d'espèces qui , dans leur
jeune Af^e, même eu sortant de l 'oeuf, ont la carapace
surmontée de carènes, qui diminuent d'autant plus
que l'animal avance en et que ces lijjnes saillantes
finissent même pardisparaUre presque complètement.
On peut citer comme un de Géographique
de l'Amérique septentrionale. Sous ce rapport les
Elodiles ressemblent aux Tortues marines, car plusieurs
Chélonées et notamment la Caouane, lorsquelle
est adulte, ont la partie supérieure du boucher
parfaitement unie; quoique le plus ordinairement,
et ainsi qu'on l'a décrite dans un âge moins
avancé, la carapace de celle derniere soit surmontée
et comme hérissée d'épines.
OÏX CHÉLONIENS ÉLODITES. 485
Le pourtour ou le bord de la carapace , cliez les
Élodites, offre un plan fort peu incline en dehors;
souvent même il est tout-à-fait horizontal, surtout
au dessus de la queue el des cuisses. Il n'arrive que
très rarement de voir la jiartie postérieure de ce pourtour
marginal, par lequel la carapace s'unit au sternum,
être exactement verticale, comme cela se voit
presque toujours chez les Chersites. Les seuls exemples
que nous ayons h citer parmi les Elodites, sont
la Cistude de la Caroline et Y É my de Ocellée , et
il est à remarquer que ce sont justement celles-là qui
ressemblent le plus aux Chersites, par la grande convexité
de leur carapace. On n'observe jamais non
plus que ce bord antérieur soit relevé au dessus du
cou, ni au dessus des membres, comme dans les
Chersites, et même nous n'en connaissons pas encore
qui ait la marge de la carapace recourbée vers la queue,
ou profondément ccliancrée en V au dessus du cou.
11 n'y a que la Ckélyde Matainata ç.lXÈmjde Épineuse
qui l'aient dentelée tout autour. Chez XÉnijde à
bords en scie, dans XÉmysaure Serpentine et lejeune
âge de ÏÉnijde Géographique, elle offre postérieurement
des dentelures souvent très profonde^. Dans
un assez grand nombre d'espèces, le bord tpnchant
de ce pourtour delà carapace se relève des flancs vers
le dos, pour former une sorte de sillon; comme
nous avons vu que cela existe chez rHomopode
aréolé parmi les Chersites.
On ne connaît encore aucune espèce d'Elodites qui
ait, ainsi que le genre Cinixjs de la famille des Chersites,
la carapace divisée en deux portions dont l'une
se meut sur l'autre à l'aide d'une cliarnlors ligameiiteuse.
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