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2 1 2 TO R T U E S PALUDIWE3
brachiales , (jwi sont tantôt plus longues que larges, tantôt plus
larges que longues, se composent toujours de quatre pans. Les
autres écailles du limbe sont rectangulaires ; mais celles qui
s'e'tendent depuis la seconde paire jusqu'à la pe'nultième margino
latérale, ont leur plus grand diamètre place' en long, tandis
que c'est absolument le contraire pour toutes celles qui les
suivent.
La courbure longitudinale de la carapace est plus ou moins
surbaissée, et la transversale très arquée. Il arrive parfois que
la région vertébrale, sous les deux plaques du milieu,présente
une légère dépression, mais le plus souvent elle est convexe.
Le dos se trouve toujours partagé en deux par une carène assez
élargie et plate qui, le plus ordinairement, s'interrompt ou devient
seulement moins saillante en passant sur la seconde plaque
vertébrale et sur la moitié antérieure de la quatrième. La première,
qui est la plus étroite de sa rangée, a moins de largeur
en arrière qu'en avant; on lui compte cinq côtés formant autant
d'angles dont un, le médian antérieur, est très obtus; au lieu
que les quatre autres sont presque droits. La seconde, la troisième
et la quatrième plaque dorsale sont hexagones, ayant
leur diamètre transversal plus étendu que le longitudinal, et
lem-s angles costaux excessivement ouverts. La dernière, moins
grande que les précédentes, est proportionnellement plus élargie
; elle a sept pans, quatre marginaux, dont la largeur pour
chacun est une fois moindre que celle du vertébral ; deux
latéraux qui sont les plus grands de tous. La surface de
la quatrième costale est moins étendue que celle de la première,
laquelle n'est pas non plus aussi grande que celle des deux
écailles médianes de la même rangée. Celles-ci sont une fois
plus hautes que larges, ayant inférieurement deux angles
droits et trois obtus du côté opposé. La plaque costale antérieure
, malgré ses quatre pans, ressemble à un triangle à base
curviligne et à sommet tronqué; la costale postérieure est pentagone
subquadrangulaire. Toutes ces lames cornées du bouclier
supérieui' sont plus ou moins striées , et les aréoles qu'elles
portent, sont assez étroites et situées, les vertébrales, tout près
du bord postérieur et vers la partie médiane ; les costales également
en arrière, mais presque dans l'angle postéro-vertébral.
Le sternum est très régulièremem ovale ? ssns h ïuoiHdre
O U ÉLODITES. G. CISTUDE. 1. 21S
échancrure devant ni derrière. Les plaques gulaires représentent
exactement deux triangles rectangles; les anales, chacune
un triangle isocèle à petit côté curviligne ; et les fémorales,
un triangle équilatéral dont l'angle antérieur est tronqué, ayant
sonbord opposé tant soit peu arqué. Les brachiales ressemblent à
des tétragones inéquilatéraux; les pectorale.?, à des quadrilatères
rectangles, et les abdominales ne diffèrent de ces dernières
qu'en ce que leur bord postérieur n'est point parallèle à leur
bord antérieur. Il existe quelquefois sur ces écailles sternales des
sillons concentriques peu profonds et très espacés.
La tète est longue , le museau court et épais, et le vertex
plan. Les mâchoires sont fortes^ simples, tranchantes, la supérieure
offrant en avant une espèce de bec élargi et à peme
échancré. La peau qui recouvre la région antérieure du crâne
est lisse, mais celle de l'occiput et des côtés, en arrière des
yeux, présente de petits compartimens polygones qui sont produits
par les impressions linéaires dont sa surface est marquée-
Les pattes sont très peu palmées; les ongles postérieurs sont
plus forts que les antérieurs, et le second des postéi'ieurs est
notablement plus long que les autres ; néanmoins , tous sont
robustes et légèrement courbés de haut enbas. La face antérieure
des bras et celle des cuisses sont complètement revêtues de tégumens
squammeux, imbriqués, larges, peu épais et à bord
libre arrondi. L'articulation du poignet offre, en arrière, quatre
ou cinq tubercules un peu plus dilatés, qui forment une rangée
transversale. D'autres écailles de même forme, maisjuxta-posées,
garnissent la partie postérieure du tarse et la plante des pieds.
A l'exception des fesses, dont la peau est granuleuse, les autres
parties des membres sont protégées par de petites scutelles
plates , arrondies ou polygones, et adhérentes dans toute leur
surface inférieure.
La queue, dont la longueur est à peu près le cinquième de celle
du sternum, est ronde, épaisse à sa base et pointue au bout. Les
écailles qui la revêtent supérieurement sont oblongues; parmi
elles, il en est de plus grandes que les autres, formant une
rangée médio-longitudinale ; celles de la partie inférieure sont
égales et carrées.
COLORATION. La tête et le cou sont bruns : celle-là, en dessus
et sur les côtés ; mais elle est irrégulièrement tachetée de jaune
ou d'orangé; celui-ci est marqué de points de cette dernière