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L.i
CH> ÏIEPT1LES SADIUEWS.
ral h celui (III bras. Son extrémité supériéure, ou sa
tête, c[ui est reçue dans ia cavilé colyioide des os du
bassin, n'est pas tout-à-fait ronde, de sorte que son
mouvement ne s'opère pas circulairement, comme
dans le véritable genou des Mécaniciens. Cliez les
Crocodiles, le fémur est plus courbé que l'humérus.
Cette courbure en 5 italique est telle que son extrémité
supérieure est interne et les condyles en dehors;
car la position naturelle de l'os est horizontale, lorsque
l'animal est en repos. Dans la plupart des autres
Sauriens^ comme le péroné s'unit au fémur, on
trouve sur le condyle externe une petite rainure dans
laquelle s'engage l'os de la jambe pour y faire l'office
d'un ressort^ à peu près comme dans les Oiseaux.
La jambe est composée de deux os, le ¿¿èia du côté
interne et le péroné extérieurement. Il y a de plus
une ro^u/e ou un petit os sésamoïde développé dans
l'épaisseur du tendon des muscles extenseurs. Généralement
le tibia est plus gros que le péroné; cependant
celui-ci est assez volumineux vers son extrémité
tarsienne.
Le tarse varie comme le carpe, suivant le nombre
et la longueur des doigts qu'il est obligé de supporter ;
presque toujours les os qui le composent sont disposés
sur deux rangs, et à la première série il n'y en a que
deux dont chacun supporte l'un des os de la jambe;
mais le nombre de ceux de la seconde rangée varie suivant
celui des os du métatarse qu'ils doivent recevoir.
Le reste de la patte postérieure présente, quant
aux os qui la forment, la plus grande analogie avec la
main. C'est le cas de reconnaître plus particulièrement
que dans les Sauriens ces deux parties sont
semblables ( pes altera manus. )
OllGÀWES DU MOUVEMENT. 617
Tels sont les organes passifs du mouvement chez
les Sauriens. Nous ne les aurions pas fait connaître
avec autant de détails^ si en étudiant leurs modes
d'articulations, l'on ne pouvait réellement acquérir la
connaissance des actions que les diverses parties de
leur corps peuvent exécuter. En effet on trouve,
pour ainsi dire, inscrits dans la présence ou dans la
forme de leurs os, certains caractères propres à en
faire distinguer même quelques débris isolés, et en
particulier à reconnaître de suite les ossemens fossiles
qui auraient appartenu à des Sauriens, quand même
ils seraient confondus avec ceux des autres animaux
vertébrés.
Voici d'ailleurs quelques unes de ces annotations
ostéologiques sur lesquelles nous croyons devoir insister
et revenir plus particulièrement.
Ainsi, comparés avec les os des Mammifères , ou
reconnaîtra dans les Sauriens un condyle unique à
l'occipital, au lieu de deux ; une fosse glénoïde pour
l'articulation avec le crâne au lieu d'une éminence
condylienne ; une cavité humérale formée par deux
ou par les trois os de l'épaule , au lieu d'être uniquement
pratiquée dans l'omoplate.
Pour distinguer les os des Sauriens de ceux des \J
Oiseaux, on se rappellera que les vertèbres du dos sont
séparément mobiles, ou non soudées entre elles ; que
celles de leur queue sont très nombreuses ^ et qu'elles
vont successivement en diminuant de grosseur, tandis
qu'il y en a très peu dans les Oiseaux, et que la dernière
est toujours la plus grosse ; que l'os du bras
n'offre jamais de canaux ou d'orifices aérifères.
Quant aux Poissons , il suffira de remarquer que^^
chez les Sauriens les corps des vertèbres ne sont pas
r-/