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S66 TORTUES FOSSILES
de sorte que non seulement ce travail est de la plus
grande importance pour les géologistes, mais qu'il est
devenu du plus haut intérêt pour l'ostéologie comparée.
Cette portion curieuse de ce grand ouvrage a été
complètement analysée et présentée d'une manière
systématique dans un livre allemand qui a paru à
Francfort-sur-le-Mein , en iSBa, sous le titre de Pa~
loeologica (i). Nous allons profiter de ces deux ouvrages
dans l'article que nous rédigeons.
On trouve en effet dans l'état fossile des portions
d'os de Chéloniens qui ont été reconnues comme provenant
d'espèces très différentes; mais qu'on peut
rapporter sans aucun doute à l'une des quatre grandes
familles des Cliersites ou Tortues terrestres, des Élodites
ou à celles des marais, desPotamites ou fluviales,
et enfin des Thalassites ou marines.
Voici l'indication, par ordre alphabétique, des principaux
auteurs qui, avant ou après l'ouvrage de Guvier,
ont fait connaître des débris de Tortues pétrifiées
et des terrains dans lesquels ils ont été rencontrés.
BOURDET, naturaliste, a fait connaître en 1821, dans
le n° de juillet du Bulletin de la Société philomatique,
les Tortues fossiles dont il avait eu occasion d'observer
des parties osseuses dans plusieurs cabinets de
France et de Suisse.
BURTIN, dans son Oryctographie de Bruxelles, a
grandes planches du n" xi à xv ; et tome ixi, page 329, pl. 66 ,
des Annales du Muséum , etc.
(1) HERMANN VON MEYER. Geschichte der Erde und ihrer Geschopse,
8°.
OU CHÉLONIENS PÉTRIFIÉS. S67
donné des détails sur des parties d'Émydes et de Chélonées
trouvées dans des blocs de pierre provenant
des carrières du village de Melsbroeck près de
Bruxelles.
CAMPER (Pierre), dans les Transactions philosophiques
pour 1786, a fait connaître des carapaces de Thalassites
contenues dans la craie, mêlée de sable, qui
constitue la montagne de Saint-Pierre de Maestreicht.
FAUJAS SAINT-FONDS , dans les Annales du Musée
de Paris , tome 2 , en i8o3 , a donné la description
et la figure coloriée de la carapace d'une Tortue.
Dans ses essais de géologie et dans l'histoire
naturelle de la montagne de Saint-Pierre de Maestreicht,
qu'il avaitpubliée sous le format in-4, en 179g,
il avait fait l'histoire de plusieurs morceaux de Chélonées
dont malheureusement il n'avait pas bien connu
la nature, ne possédant pas des notions exactes d'anatomie
comparée.
LAMANON est un des premiers naturalistes qui, en
1779, ait décrit des fossiles de Chéloniens, ou plutôt
qui ait reconnu pour telles des empreintes ou des
moules intérieurs de carapace de Cliersites, dan^a une
pierre gypseuse des environs d'Aix près de Marseille.
Ses observations sont insérées dans le tome xvi du
Journal de physique; il en a donné des figures grossières
: mais cependant assez reconnaissables pour que
Cuvier les ait fait copier tome R, partie 2 , pl. XIM ,
fig. 9 , IO et 11.
MANTELL (Gédéon), a publié à Londres, dans ses Illustrations
of the geologica of Sussex, de 1822 à 1827^
des recherches sur des os fossiles qui ont appartenu à
des Chéloniens Potamites.
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