^ ! a 'I :
? .IN .
f
T !
ÏORTUES PALTJDINES
dans la collection, sans que nous sachions aujourd'hui par qui ib
om ete donnes. L'E.«yde Ponotulaire se nourrit de grenouill
1 R R ^ I ^ H T R ' -- -
Observations. Nous avouons que c'est avec peine que nous
avons vu dernièrement M. Bell augmenter les difficultés déjà trop
^andes de la sc,euce,cn substituant au nom de Ponctulaire que
porte depu. longtemps cette Émyde, et sous lequel Daudin et
b c ^ . , g g e r 1 ont parfaitement décme, celui de donné par
W e a une Elod.te qu'on ne peut, suivant nous, considier
t Z étant une jeune Émyde Ponctuane.
En effet, s. d'un côté les caractères que l'auteur du
te>na naturoe .ss.gne à sa J^estudo Scaira ne sont point assez spél
' É m i s r T- au jeune âge de
Ponctula„-e. La Te^re^.V. a^nbouJsis de
n o Z r r et la Tortue de Grocoul
uT/ ' r écailles lisses et de
une espece différente de l'Emyde Ponctulaire, jeune, qui a les
r S e ^ " chagrinées et d^n'e tein"
tain a l P' ^ ^ t é e de noir. Mais nous sommes cer-
Pon^tu a^ jeune Émyde
i T e dan ' ' n " " " aujourd'hui le modèle
dans a collection. C'est aussi au jeune âge de Pu n c
^ulana qu'd faut rapporter l'iT.,. Schwe iLeV et
l-Emjs Dorsualis de Sfix. ^^'feb^r, et
4. I 'ÉMYDE MARBRÉE. Ernj-s Marmorea. Spix.
Cahactìres. Carapace ovale, basse, convexe, sans carène
guiairement en arrière; qi^eue longue.
Sy.okvmik. Emjs marmorea. Spix. Rept. Braz. pag. 13, tab. 10
î:mys marmorea. Gray. Synops. Rept. pag. 25.
OU ÉLODITES. G. ÉMYDE. 4.
DESCRIPTION.
249
FORMES. La boîte osseuse de cette Émyde offre assez de ressemblance,
sous le rapport de la forme , avec celle de notre Cistude
d'Europe. Son contour horizontal représente un ovale élargi, légèrement
arqué et ondulé vers les régions fémorales, un peu anguleux
en arrière, presqvie droit sur les côtés du corps , arrondi
au dessus des bras et cintré en dedans derrière la tète. Le limbe,
d'abord fort étroit à droite et à gauche de la plaque nuchale, s'élargit
brusquement pour cou^ rir les épaules , après quoi sa largeur
diminue et reste la même jusqu'à la hauteur des inguinales, où
elle augmente de nouveau , de manière à être plus considérable
sous les écailles margino-fémorales que dans aucune autre partie
de sa circonférence. Le bord terminal de ce pourtour ne présente
pas la moindre dentelure, mais paraît être légèrement relevé sur
lui-même le long des flancs. Le disque est peu convexe ; mais il
l'est également dans toute son étendue, si ce n'est cependant sous
le milieu des plaques vertébrales, où l'on remarque comme une
sorte de nodosité • les lames cornées qui le recouvrent ont de
même que les limbaires leur surface marginale creusée de petits
sillons concentriques ondulés. La cinquième écaille du dos, tétragone
triangulaire et à base presque curviligne , loin d'être la
moins dilatée de la rangée, comme dans l'espèce précédente, est
au contraire la plus grande ; et les trois qui la précèdent, quoique
hexagones, affectent une figure carrée. Des quatre côtés de la
première plaque vertébrale, qui a le diamètre transvex-sal plus'
considérable que le longitudinal, deux forment en avant un angle
excessivement ouvert, s'articulant par son sommet à la plaque de
la nuque : de la réunion des trois autres il résulte en arrière deux
angles obtus presque droits. La quatrième plaque costale, notablement
plus petite que celles après lesquelles elle se trouve placée,
est pentagone, ayant son angle postéro-inferieur sub aigu ; la
plaque qui commence la rangée est trapézoïde, avec son bord
marginal assez arqué ; les deux intermédiaires sont quadrilatérales
, plus hautes que larges, et ayant leur côté vertébral anguleux.
La nuchale est tétragone oblongue, rétrécie antérieurement ;
celle qui s'unit avec elle de chaque côté représente un triangle