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<96 TORTUES PALUDlïiES
partienneiît à cette sous-famille des Élodifes, c'est
l'Amérique méridionale où jusqu'ici parmi les vingttrois
espèces d'Élodiles qui y habitent, nous n'en connaissons
que cinq qui soient Cryptodères. Il n'existe
pas une seule espèce d'Élodiles Pleurodères dans l'Amérique
du nordj les six espèces d'Afrique appartiennent
également à notre seconde subdivision.
]\ous allons présenter dans un tableau analogue à
celui que nous avons rédigé pour la famille des Tortues
terrestres, les habitations géographiques des
genres qui appartiennent à cette fimiille des Élodites.
GENRES.
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1
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TOTAL
des
ISpicES.
CISTUDE i 3 0 0 1 0 5
ÉMYDE ."2 12 1 2 18 0 35
TÉTRONTX 0 2 0 0 0 0 2
PLATYSTERNE. . . 0 0 0 0 0 1
ÉMYSAURE 0 0 0 0 1 0 1
STAUROÏYPE. . . . 0 0 0 4 1 0 2
CINOSTERNE, 0 0 0 2 1 0 3
PELTOCÉPHALE . . 0 0 0 0 0 1
PODOCNÉMIDE.. . 0 0 0 2 0 0 2
P E N T O N Y X . . . . . . 0 0 2 0 0 0 2
STERNOTHÈRE.. . 0 0 3 0 0 0 3
PLATÉMYDE, . 0 0 0 12 0 1 13
CHÉLODINE 0 0 0 2 0 1 3
CHÉLYDE 0 0 0 1 0 0 1
Nombre des pspi-ces dans
chaque partie du monde.,. 3 18 6 23 22 2 74
OI/ CHÉLONIEKS ÉLODITES. 195"
Api ès cet examen , passons a Thistorique de la
classificiition des Tortues paludines. Nous avons
eu déjà l'occasion de dire que Linné avait subdivisé
le genre l^estudo en trois sections d'après les
moeurs , les habitudes et la conformation des espèces,
que dans l'un de ces sous-genres se trouvaient réunies
sous le nom de Fluuiatiles toutes les espèces à doigts
distincts palmés. C'est d'après cette subdivision que
nous avons établi les premiers le genre Emj d e ; mais
alors le genre Trionyx en faisait encore partie. Puis
et successivement d'autres espèces en furent distraites
comme devant former des genres séparés d'après
leur conformation et leurs habitudes, ainsi que nous
l'indiquerons bientôt.
Avant que nous connussions le beau travail de Wagler
sur les Amphibies , nous avions eu l'intention de
former parmi les Emydes deux sections. Nous avions
en effet remarqué que les unes avaient le cou et la
tête rcLractiles, de manière qu'en rentrant sous la carapace
elle s'abaissait presque verticalement en éprouvant
sur sa longueurune double brisure en Z à angles
arrondis, et en s'affaissant comme par une sorte de bascule;
tandis que chez d'autres la tête et le cou souvent
allongé qui la supporte , viennent horizontalement
se plier et se coucher de côté dans l'espace plus ou
moins étroit compris entre le bouclier et le plastron.
Ces deux groupes sont justement ceux dont nous
faisons maintenant des sous-familles. Mais nous avons
trouvé cette distinction parfaitement établie par le savantnaturaliste
que nous venons de citer, dans un passage
de son ouvrage allemand, page 218, second alinéa,
dont voici la traduction libre. « Le cou a deux ma-
« nières particulières de se recourber. Il p eut , comme
I
il