Í
M M
222 TORTUES PALUDlïfES
Emys lutaria. Merr. Ampli, pag. 24. exclus, synon. vav. 8.
(Emys caspica.)
Testudo Europoea. Bojanus. Anat. Test. Eiirop.
Emys luiaria. Riss. Hist. nat. Fr. mér. torn. 5 , pag. 85.
La Tortue Jaune. Desmoul. Bullet. Soc. Linn. Bord, torn 4
pag. 63. • '
TeirapeiieEuropoea.BeW, Zool. Joum. tom. 2, pag. 299.
La Tortue d'eau douce d'Europe. Cuv. Regn. auim. tom. 2 ,
pag. 11.
L'Einyde hourheuse. Faun. Franc. Rept. tab. 2, fig. 1.
L'Emyde Jaune. Faun. Franc. Rept. tab. 2 , fig. 2.
Testudo Europoea. Sturm , Deutsch. Faun. 3 , Abtheil. tab
A, B, C.
Emys Europoea. Wagl. Syst. Amph. tab. 5, fig. 8-9.
Testudo Europoea. Ed. Eich^y. Zool. spec. Ross. Polon. tom 3 ,
pag-. 116. '
Cistuda Europoea. Gray, Synops. Rept, pag. 19.
Jeune age. Testudo pulchella. Schoepff. pag. 113, tab. 26.
Emys pulchella. Merr. Amph. pag. 25.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce est encore une de celles dont la boîie
osseuse est très variable dans sa forme. Son contour, quoique
toujours u n peu plus large au niveau des cuisses qu'au dessus
des bras , représente tantôt un ovale assez court, tantôt au
contraue un ovale plus allongé; dans le premier cas, la carapace
est notablement déprimée, tandis que dans le second,
elle oiire une certame hauteur. La convexité du disque est uniforme
et le limbe assez étroit. Pourtant on remarque que les
parties de ceku-ci qui correspondent aux membres ont un peu
plus de largeur que les autres. Souvent son bord externe, sous
les trois premières plaques margino-fémorales, se relève du côté
du disque, et généralement aussi la portion limbaire de la carapace
offre une pente oblique en dehors dans tout e son étendue ;
pariois la region qui couvre les cuisses se trouve placée d'une
maniere presque horizontale. Aucune partie des bords libres du
Imibe n'est dentelée.
U plaque de la auque est petite, longitudinalemeot recía^^
0Ü ÉLODITES. G. CISTUDE. 4. 22S
gulaire, celles entre lesquelles elle est située, auraient absohiment
la même forme, si leur bord nuchal n'était pas un peu
plus étroit que le marginal. Les plaques des cinq paires suivantes
sont également à quatre pans, plus hautes que larges , et
à angles droits ; les suscaudales leur ressemblent, et à l'exception
de la sixième paire, dont le bord antérieur est plus étroit que
le postérieur et le diamètre transversal plus étendu que le vertical,
toutes les auti'es sont carrées.
La ligne du profil de la carapace est très peu arquée ; celle
qu'elle décrit transversalement l'est davantage.
La première plaque vertébrale est pentagone, ressemblant à
u n triangle isocèle dont le plus petit coté serait anguleux et
l'angle opposé, coupé carrément à quelque distance de son sommet.
Les trois autres sont hexagonales ; la seconde et la troisième
de la rangée ont chacune leur bord antérieur et leur bord postérieur
droits et à peu près de même largeur ; la quatrième est plus
étroite en arrière qu'en avant, et l'angle que forment ses faces latérales
est aigu au lieu d'être obtus comme dans les deux écailles
qui la précèdent. La cinquième se compose de huit côtés, dont
les quatre marginaux doivent être regardés comme les plus petits
, et dont les costaux, qui sont d'un tiers moins étroits que
le ver tébral , comme les plus grands. La dernière plaque de l'une
et de l'attire rangée latérale est rhomboïde et beaucoup moins
développée que les autres. Si ce n'était le bord vertébral, qui
est anguleux, dans les deux qui la précèdent , elles seraient
vertico-rectangulaires : la première d'entre elles représente un
triangle isocèle à base curviligne et à sommet tronqué. Lorsque
l'animal a acquis tout son développement, il est rare que les
plaques qui garnissent la boîte osseuse offrent des aréoles et des
stries concentriques. Cela arrive pourtant quelquefois, mais alors
les stries sont fort espacées et par conséquent peu nombreitses ;
les aréoles sont très étroites et placées, celles qui sont vertébrales
ainsi que la dernière costale, au milieu du bord postérieur des
plaques, les autres costales étant également situées en arrière,
mais un peu en haut , les marginales le sont tout-à-fait en bas et
les sternales aux angles externes des lames écailleuses qui les
supportent. Chez tous les individus, sans exception, la seconde
moitié de la ligne médiane et longitudinale des trois plaques
yertébraies postérieures présente une carène basse et arrondie ,