•^iiii'K, 'ii
] myi .
. . iJií;!!
H
i l i ; "
.1 .i fl! < };
f -
Í :
ni
•t 'P
•H--®
•!• I
1 :
ir'y
t l't I '!
h>i !
m Í
TORTUES PALÛDIÎTES
ni In cnrnpace ni le sternum ne sont assez élar^risponr
cacher tout-à-iait les meml)res , lors même' qu'ils
sont repliés. Les Plaiysternes dont le sternum est
large peuvent cacher leurs membres entre celui-ci et
la carapace, mais leur tête reste constamîhent au
dehors.
Le bass¿n est mobile, foutes les fois qu'il n'est pas
soudéau plastron, car alors il l'est également aux os
de 1 echine, et c est le cas que nous offrent les Pieuroderes,
sans aucune exception connue; chez toutes
les Cryptodères, au contraire, il est libre du côté du
sternum et uni par des ligamens et des cartilages à la
carapace.
Jamais on ne voit sur les membres des Élodites
de ces grosses écailles tuberculeuses, comme il en
existe sur ceux des Chersites. Les écailles qu'on re-
Biarqne sur les bras comme sur les pieds des Tortues
paludines, sont plates, minces, toujours plus larges
que hautes, et jamais adhére.Ues à la peau parla face
interne de leur bord inférieur; de façon que dans
certaines circonstances, lorsque les membres sont
étendus, par exemple, le bord libre de l'une recouvre
la marge fixe de l'autre, elles sont ainsi placées à la
manière des tuiles d'un toit, ou elles deviennent
comme on le dit, imbriquées. De même que chez
Chersites, c est toujours la iv.ce antérieure des bras
le derrière du poignet, les environs des genoux el
des talons qui sont le plus fournis de ces écailles solides
et protectrices.
Quautauxdoigis, ils sont recouverts de petiteslames
ecaiileuses ¿.lacées en recouvrement les unes au dessus
des autres, a peu près comme on le remarque chez
ies Oiseaux.
f
OtJ CHÉLOÎÎlEîîS ÉLODlfES, 191
On peut se rappeler que chez les Gbersites il y a
un grand nombre d'espèces qui portent sur le bord
ou sur la tranche postérieure de la caisse, un ou plusieurs
gros tubercules écailleux. Ici, parmi les Élodites,
il n'y a guère que les Cinosternes qui offrent cette
particularité; encore chez eux ces écailles tuberculeuses
sont-elles proportionellement beaucoup plus
petites que dans les Tortues terrestres.
La queue est quelquefois très courte, dépassant à
peine la carapace; mais souvent elle atteint un peu au
delà du niveau de l'extrémité des pieds, lorsqu'ilssont
étendus hors de la carapace, ce qui arrive rarement
dans les Gbersites. Le nombre des vertèbres caudales
est généralement plus grand et beaucoup plus variable
chez les Tortues paludines, que cliez les terrestres.
Nous aurons soin de l'indiquer autant que faire
se pourra, car malheureusement nous Dépossédons
pas encore le squelette de toutes les espèces. Quand
nous en serons instruits, nous l'indiquerons comme
une note importante dans nos descriptions.
Nous ne connaissons parmi tous les Cbéloniens,
que les Emjsaures et les Platysternes, dont la longueur
de la queuesoit égale pour ainsi direà celle de la
carapace. Les preniièressont les seules chez lesquelles
cette queue soit, de même que dans les Crocodiles,
surmontée de crêtes formées d'écaillés élevées en arêtes
ou comprimées latéralement. Chez la plupart desÉlodiies,
les tégumens de la queue sont parsemés de petites
écailles lisses, polygones et rarement imbriquées.
Dans les deux genres que nous venons de nommer,
sa face inférieure est garnie d'un double rang de scutelles
parfaitement semblables à celles qui revêtent les
mêmes parties chez un graud nombre d'Ophidiens. Il