M K
'i J ir:
1 J
84 TORTtJES TEaUESÎRES
T e s t u d o r a d i a t a . Gray. Synops. Kept., pag. 14.
T e s t u d o r a d i a t a , Bell, Monog. Testudin., fig. sans n".
DESCRIPTION.
PoftMES. La forme hémisphérique du test osseux de la Tortue
Ëayonnée suffirait seule pour la faire distinguer de toutes ses congénères,
si elle ne présentait d'ailleurs d'autres caractères spécifiques
non moins faciles à saisir. Quelquefois le pourtour de la
carapace n'est que faiblement crénelé antérieurement et de
chaque côté de la plaque postérieure; mais le plus souvent, il
l'est fortement. Parfois aussi ces mêmes parties du limbe offrent
une simple inclinaison en dehors, tandis que dans le
plus grand nombre des cas, leur bord se relève surtout au
dessus des cuisses, de manière à rendre leur face supérieure
concave. Mais chez tous les individus, le cercle marginal du
bouclier supérieur est perpendiculaire sur les côtes et 6n arrière
du corps.
Quant au disque, les plaques qui le recouvrent ne présentent
guère d'autres convexités que celles bien peu marquées qu'on
voit à l'endroit des aréoles. Toutefois on observe que la moitié
inférieure de la dernière plaque vertébrale est toujours légèrement
convexe, au lieu que sa portion supérieure est presque
plane. La figure des plaques centrales n'offre rien de particulier.
Des cinq pl aques qui composent la l'angée du dos, c'est la première
qui est la moins étendue ; elle a deux angles droits postérieure-
Tnent^ et ses deux faces antérieures en forment un autre très
obtus dont le sommet est coupé pour s'unir à la plaque nuchale,
qui est rectangulaire. Les trois vertébi'ales du milieu sont
hexagones, et comme d'ordinaire , plus larges que longues, au
lieu que la dernière , également à six pans, offre environ le
même deVeioppement dans son sens longitudinal que dans son
iens transver.sal. Aucun des angles de cette plaque n'est droit;
ses deux plus petals côtés, qui pourraient être contenus deux
fois dans les plus gr".ands, ou les costaux, sont ceux qui tiennent
aux margîno-fcmorales; le supérieur ou le vertébral, et l'inferîeur
ou le suscaudal ne sont pas plus larges l'un que l'autre.
Les plaques qui commencent les deux rangées costales et celles
(jvù les terminent, ont uii peu moins de hauteur tjue leurs inter-
OU CHERSITES. G. TORTUE. 9. 85
lîiédiaires; la dernière représente un trapèze, et la premiêré un
triangle à sommet tronqué obliquement en dedans, et à base
curviligne. Les deux autres seraient rectangulaires, sans l'angle
fort obtus par lequel elles se joignent aux plaques vertébrales.
, Les lames cornées, supportées par le limbe, ont beaucoup
plus de hauteur le long des flancs que dans le reste de la circonférence.
La première paire est pentagone, les deux suivantes sont
trapézoïdales, et toutes les autres jusqu'à la suscaudale inclusivement
sont carrées oblongues. Pourtant,elles présentent entre
elles, cette différence que la largeur des quatre dernières margino
latérales équivaut à la moitié de leur hauteur, au lieu que
pour les autres , cette dernière dimension n'est que d'un tiers
ou d'un quart plus considérable que la première. La suscaudale
est très convexe, mais quelquefois elle ne l'esi, comme celle de la
Tortue Sillonnée et de la Tortue Panthère, que dans sa partie
moyenne seulement, tandis qu'elle est légèrement concave à
droite et à gauche. Cette plaque impaire, ici quadrilatérale, a son
bord libre très arqué et une fois plus étendu que celui qui lui est
opposé; ses faces latérales sont obliques en dehors^ et la Iiauteur
de chacune d'elles ne forme pas tout-à-fait la moitié de la largeur
du bord supérieur.
Le plus souvent les aréoles sont lisses, et la surface des plaques
dans les individus adultes est plus striée ; mais chee ceux
qui n'ont encore atteint qu'une petite taille, elles sont fort apparentes,
et tracées presque aussi régulièrement que celles des
Tortues Géométrique et Actinode.
Nous sommes certains que les femelles seules ont le sternum
parfaitement plat; celui des mâles est au contraire profondément
et largement concave : mais dans l'un et l'autre sexe, il
présente en arrière une grande échancrure semi-lunaire; et, en
devant, il se prolonge quelquefois unpeuaudel à de la carapace.
De ce côté, l'extrémité en est fort étroite, mais néanmoins échancrée
en V. Les parties latérales ou les ailes en sont courtes et
peu relevées. La hauteur de l'ouverture qui donne passage aux
membres antérieurs et à la tête est peu considérable, puisqu'elle
égale tout au plus le tiers de la longueur de la portion moyenne
du sternum. Les écailles gulaires sont placées presque complètement
en dehors de celles qui viennent immédiatement après
elles, au lieu d'être enchâssés entre elles deux, comme cela se
voit le plus communément; leur figure est rhomboïdale.
lin
1 1
XJl
•«(•'iï;!
.i;l J
f f
' jil
; t
Hi
1 JiW
i l ; ! i ht.