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4 J 6 TO U T U E S TALUDINES
Ncuwiecl, paraît avoir été prise sur un exemplaire tel que celui-ci.
PATRIE. La Platémyde Radiolce est originaire du Brésil. Elle
vit clans les marais.
C'est à tort que Wagler et le prince Maxiniilien
de Neuwied ont rapporté VEmjs Depressa de Spix à l'Emyde Radiolée.
Elle en est très différente, ainsi qu'on peut s'en assurer
en comparant les descriptions que nous avons données de ces
deux espèces.
4. LA PLATÉMYDE BOSSUE. Platemjs Gibha. NoL.
{Foyez pl. 20, iîg. %)
CARACTÈRES. Carapace noire, ovoïde; plaques discoidales faiblement
striées ; les trois dernières vertébrales carénées ; les costales
non arquées de haut en bas, sternum brun, sali de jaunâtre
sur ses bords ; tète couverte d'un grand nombre de petites
plaques.
SYNOIN'YMIE. Emys gibba. Schweigg. Prodr. Arch. Konigsb.,
tom. , pag. 299 et 341, spec. 7.
Rhiìiemys gibha. Wagl. Syst. Amph., pag. 133,
Hydraspis Caycmieiisis. Far. B. Gray, Synops. Rept., pag. 42.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. La boîte osseuse de la Platémyde Bossue est une fois
plus haute qu'elle n'est large en son milieu. La ligne qui la circonscrit
horizontalement représente une figure ovoïde. Le limbe
est moitié moins large le long des flancs que dans le reste de sa
circonférence. Sa région collaire est horizontale ; mais toutes ses
autres parties offrent une pente oblique en dehors. Il forme la
gouttière sur les côtés du corps.
La première écaille vertébrale, légèrement arquée dans son
sens transversal, est très penchée d'avant en arrière. La dernière
s'incline vers la queue, et les trois autres sont placées d'une
manière à peu près liorizontale. La seconde offre une très faible
proiubérauce sur sa ligne moyemie, et tout près de son bord
postérieur. La troisième et la quatrième portent en arrière un
tubercule careniforme ; la moitié postérieure de la cinquième
est surmontée d'une arête tranchante.
O U ÉI.OÎJITES. ù. PLATÉMYDE. 4.
La première plaque dorsale est hexagone subtrianguÎaire, articulée
par son plus grand côté à la nuchale et aux deux margino
collaires, et par ses deux plus petits à une portion de chaque
margino-brachiale. Cette plaqu.e est beaucoup plus grande que
les quatre qu'elle précède. Les trois médianes diminuent successivemezit
de largeur en allant vers la queue. Elles sont hexagones,
la seconde et la troisième affectant une forme quadrangulaire,
et la quatrième ayant son bord postérieur moitié plus
étroit que l'antérieur. La cinquième a exactement la même forme
que la première ; mais elle est bien moins dilatée. Les plaques
costales de la première paire sont tétragones subtriangulaires.
Celles de la quatrième sont trapczoïdes, et celles de la seconde
et de la troisième, quadrilatérales et plus hautes que larges.
Le plastron est large, un peu relevé vers le cou^ arrondi à
l'extrémité antérieure et échancré en V à l'extrémité postérieure.
Le bord externe de la plaque intergulaire dépasse un peu celui
des écailles gulaires. Celle-là est pentagone, celles-ci sont triangulaires.
Les brachiales sont tétragones obliques ; les pectorales
et les abdominales, transverso-rectangulaires, et les aralesrhomboïdales.
Les plaques fémorales sont un peu plus larges que celles qui
les suivent, et ressemblent à des triangles isocèles à sommet
tronque et à base curviligne. Les prolongemens latéraux du
plastron sont larges, fort courts et très relevés.
Toutes les écailles de la boîte osseuse, sans exception, offrent
de faibles stries concentriques onduleuses.
Le dessus de la tète est garni de petites plaques de différentes
formes. Le museau est peu allongé et obtus. Les mâchoires sont
sans dentelures. Il existe deux barbillons sous le menton. La
peau de la région supérieure du cou est revêtue de très petits
tubercules assez saillans. Des écailles arrondies, égales et juxtaposées
, couvrent le haut des membres antérieurs. D'autres
écailles égales, élargies et imbriquées, revêtent les avant-bras,
dont le bord externe porte une rangée longitudinale de grandes
scutelles quadrangulaires. Ce sont de très petites écailles arrondies
qui revêtent la surface supérieure des pieds de derrière au
dessus et un peu au dessous du genou. La région inférieure et
les talons sont garnis d'écaillés imbriquées; le bord antérieur
du tarse soutient une large squamraelle qui n'y est retenue que
REPTILES, II, 27
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