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laires qui leur ont fait donner le nom qu'elles portent; elles en
montrent, au contraire, âe plus distinctes et de plus nettement
tracees que les indivickis adultes , ou même de moyenne taille
I-eui s plaques vertébrales , au lieu d'être carences , sont surmontées
d'un tubercule arrondi qui se comprime davantage à
mesure que l'animal grandit, et qui, comme dans l'Émyde Géo-
«raphique, finit par n'être plus que rudimentaire chez les individus
qm sont arrivés au terme de leur développement.
_ Patrie ^t moeurs. Celte espèce, à ce que nous sachions, est
Jiisquici la seule Émyde de l'Amérique du nord qui se trouve
dans la partie méridionale du Nouveau-Monde; en effet, la collection
en renferme un jeune exemplaire rapporté de Cayenne
par Ilichard. Nos autres échantillons , au nombre de plus de
hiut, ont ete, à l'exception d'un seul, dont le major Leconte a fait
présent au Musée, lors de son voyage à Paris, envoyés de
^^ew-\orck par M. Blilbert. Suivant M. Leconte, l'Émyde Concentrique
se rencontre en très grand nombre depuis New-Yorck
jusqn aux Florides, vivant de préférence dans les marais salés
d on lui est venu le nom de SalUvater Terrapin, par lequel la
désignent les Anglo-Américains. La chair en est délicieuse
surtout à l'époque où l'on retire ces animaux engourdis des
trous ou ils s'étalent enfoncés pour y attendre, dans un état de
torpeur, le retour de la belle saison.
Observatiotîs. Si nous n'avons pas conservé à cette espèce L'épithete
latine de Centrata qui lui a été donnée par Latreille et
Laudin, c'est que nous avons cru pouvoir la remplacer plus
convenablement par l'épithète synonyme de Concentnca qu'elle
porte pour le moins depuis aussi long-temps dans louvrage de
Maa^y; denomination qu'ont au reste adoptée deux des chélonographes
les plus distingués de notre époque, MM. Gray et
Kell. flî. Leconte, et à son exemple le prince de Musignano, ont
préféré a l'un et à l'autre de ces noms celui de Palustris considérant
notre Émyde Concentrique comme la véritable Te.-
tudo Palustris de Gmelin, mais selon nous cela est très dou-
Le U A,*
ou ÉLODITES. fi. ÉMYDE. 8.
8. L'ÉMYDE A BORDS EN SCIE. Emys Serrata. Scliweigger.
Caractères. Carapace ovale, bombée, carénée, rugueuse ,
fortement dentelée en arrière; à plaque nuchale épaisse, libre
en avant, à surface convexe; dessous du corps jaune avec une
tache noire arrondie sur la plupart des plaques limbaires et tov\t
près de leur bord postérieur; mâchoires sans dentelures.
Synois-ïmie. Testudo serrata. Daud. Hist. Rept. tom. pag. 148,
pl. 21 , fig. 1 et 2.
linijs serrata. Schweigg. Prodr. Arcli. Konigsb. tom. 1, pag. 301
et 426, spec. 12. exclus, synon. Testudo rugosa, Shaw (Emys
rugosa ).
La Tortue Ci bords E^ICI'E, Bosc, Nouv. Diet. d'Hist. Nat. tom. 54,
pag. 264.
E?iifs sen-ata. Merr. Ampli, pag. 26.
Testudo serrata, l^econie, Ann. Lyc. Nat. Hist. Phil. tom. 3,
pag. 105. exclus.
Terrapeiie serrata. Ch. Bonap. Osservaz. sec. edlz. Reg. Anim.
pag. 55, spec. 4,
Emys scripta. Gray, Synops. R.ept. pag. 29.
Jeuiîe AGE. Testudo scripta. Schoepf, pag. 16, tab. 3 , fig. 4 et a.
Testudo scripta. Shaw, Gener. Zool. tom. 3 , pag. 56, tab. 12 ,
fig. 4 et ö.
Testudo scripta. Daud. Hist. Pvept. tom. 2, pag. 140.
Emfs scripta. Schweigg. Prodr. Arch. Konigsb. tora. 1, pag. 297,
spec. 2, et 425, spec. 15.
La Tortue écrite. Bosc, Nouv. Diet. d'Hist. Nat. tom. 34 , pag.
263.
Etnjs scripta. Mcrr. Ampli, pag. 24.
DESCRIPTION.
Formes. La boîte osseuse de l'Émyde à bords en scie est en général
fortement bombée, quelquefois basse, mais toujours convexe.
Sa hauteur est contenue deux fois dans sa largeur , et
celle-ci une fois et un tiers dans sa longueur. Son contour représente
un ovale très peu anguleux et même presque arrondi en
arrière ; il est à peine infléchi en dedans vers le dessus du cou ;
il est tantôt faiblement cintre', tantôt rectiligne, et tantô,t lé