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TROI S IEME FAMI L L E DES SAURIENS .
LES UROBÈNES .
Genres.
^ q u a t r e . . . . 5. SCINQUE .
/entuilées ; pattes <
écai l l es ) 3. HYSTÉROPE.
'distincts : \ ^verticillées ou par anneaux. . . TACHTDROME.
corps a /
plaques ou tubercules : pattes
\nul s : oreilles
qua t r e . . 2. CHALCIDE,
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^ d e u x . . . 4. CHiROTE.
" distinctes par un conduit externe.. . 6. OPHISAURK.
^non distinctes, sans méat 7. ORVET.
Cette classification pouvait suffire à une époque où
l'on ne connaissait encore que très peu d'espèces rapportées
toutes aux genres dont nous venons d'indiquer
les noms ; mais comme la science a fait^ dans ces
dernières années , beaucoup de découvertes, et par
suite des progrès très rapides, en raison du nombre et
de la diversité des Reptiles dont on ne soupçonnait
pas l'existence , et qui sont cependant entrés dans son
domaine, il a fallu admettre d'autres genres et par conséquent
séparer ce qui avait été réuni. Nous avons
reconnu nous-mêmes qu'il était devenu nécessaire de
les distribuer autrement pour les ranger dans un ordre
plus naturel. Il est à regretter que dans l'état actuel
des connaissances acquises, ce ne soit pas une
série continue que l'on puisse obtenir dans l'arrangement
des Sauriens. Ces points de jonction entre
certains genres semblent tout-à-fait nous manquer}
SAt JPaENS EN GÉNÉRAL. 5S1
ils écha];)pent même à une disposition systématique
arbitraire. Nous l'avons tenté de toutes les manières ,
en rapprochant, sous les divers rapports de conformation,
le grand nombre d'espèces de Sauriens que
renferment nos collections. Nous avons essayé d'en
former des groupes naturels sous divers aspects différenS;
et l'analyse nous a presque toujours conduit a
j)lacer ces espèces à peu près de la même manière que
Cuvier les avait eu effet rapprochées dans la dernière
édition de son Règne animal. Il a fallu malheureusement
faire porter nos caractères sur des considéralions
peu importantes eu apparence dans l'organisation
et les facultés de ces animaux.
Il était facile en effets à la simple inspection, de
réunir ou de grouper, comme par instinct, les espèces
de Sauriens voisines des Caméléons, des Geckos, des
Crocodiles, des Tupinambis ou Varans ; puis ensuite
celles qui se rapprochent des Lézards, des Iguanes et
des Agames, enfin celles qui ont quelques affinités
avec les Scinques, les Chalddes ou les Orvets.
Les CAMÉ L ÉONS ont tant de caractères essentiels et
différentiels dans la forme de leurs pattes, dont les
doigts sont réunis en deux paquets opposables ; dans
leurs tégumens chagrinés; dans leur queue prenante ;
enfin dans leur langue vermiforme!
Les GE CKOS diffèrent aussi de tous les autres Sauriens
par l'aplatissement de leur corps, la brièveté de
leurs pattes, la nature de leurs tégumens nus ou tuberculés,
leurs doigts élargis, plats en dessous^ à ongles
pointus, leur langue courte et charnue.
Les CROCODILES offrent encore des caractères évidens
par leur peau à écussons osseux sur le dos et à
plaques carrées sous le ventre j leur queue cqmpri