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0 1 2 RE P T I L E S SAURIENS.
a cru qu'il y avait dans ces Reptiles deux omoplates ^
dont l'une venait se joindre au sternum. Chez les
autres Sauriens il y a beaucoup de modifications :
c'est ainsi que Cuvier a reconnu que dans les Iguanes,
le cartilage du bord spinal de l'omoplate est dentelé;
que dans les Varans l'omoplate est divisée et comme
rompue par une suture médiane ; que l'os coracoïdien
se joint au sternum par deux ou trois apophyses qui,
laissant entre elles des espaces libres, en constituent
autant de trous latéraux ; et enfin que dans les Caméléons
, il n'y a, ainsi que l'avait remarqué Schneider,
que deux os h l'épaule, dont le coracoïdien est très
court, la clavicule manquant tout-à-fait.
L'os du bras ou Vhu7?iérus des Sauriens s'articule
avec l'épaule, comme chez les Oiseaux, dans une
cavité commune produite par la réunion de l'omoplate,
du coracoïdien et quelquefois de la clavicule.
Il offre là une tête un peu aplatie qui s'oppose, jusqu'à
un certain point, au mouvement en fronde. On
y retrouve, indiquées faiblement, les deux tubérosités
destinées à fournir des insertions aux muscles , mais
la crête sur laquelle s'insère le tendon du deltoïde
est beaucoup plus prononcée. Jamais les Sauriens
n'ont à l'os du bras cette ouverture destinée à laisser
pénétrer l'air dans la cavité médullaire, comme dans
les Oiseaux. En bas , l'humérus se termine par deux
eminences ou condyles et par une double tubérosité
enduite de cartilages d'incrustation , faisant l'office
d'une poulie sur laquelle se meuvent les deux os de
l'avant-bras.
clavicularum vices gerit, ut in Clmnwleonte, etc. gcHWEiDEr.
^Aniphib, fase. ^ 1, pag. G9.
Hist,
O U G A N E S DU MOUVEMENT. 61 5
Les os de l'avant-bras n'offrent pas de particularités
remarquables; en général le cubitus est plus long et
jilus solide que le radius. Il n'y a pas de véritable
cavité sigmoïde, et l'olécrane , quand il existe en rudiment,
n'est pas soudé au coude : il représente
ime sorte de rotule ; il n'y en a même pas du tout
dans les Crocodiles. Les deux os sont très rapprochés^
et le radius chevauche le plus souvent sur le cubitus
en haut ; mais du côté du carpe les deux pièces sont
plus écartées. Meckel dit même avoir observé chez le
Monitor un petit os enclavé dans l'intervalle qui les
sépare.
La patte antérieure proprement dite, ou lamain,
qui est une des quatre parties principales du membre,
atteint en totalité plus de longueur que l'avant-bras ,
quoique dans quelques espèces elle offre à peu près
la même étendue. Le carpe ou poignet varie pour le
nombre des os, qui forment ordinairement deux rangées
ou deux séries, l'une du côté de l'avant-bras et
l'autre vers les doigts. Les premiers sont généralement
enmoindre nombre. Dans les Crocodiles, par exemple,
il semble qu'il n'y ait que quatre os. Les deux premiers
correspondent chacun à l'os de l'avant-bras ; ils
ressemblent à des phalanges : les cinq autres sont très
petits et l'un, celui du côté du cubitus, est hors
de rang. Dans plusieurs autres Sauriens, en particulier
dans les Lézards, on compte jusqu'à neuf petits
osselets dans le carpe; les deux premiers sont également
assez allongés, et il y a une sorte de petit sésamoïde
correspondant au cubitus ; il y en a six autres
au second rang pour s'articuler avec les os métacarpiens,
Dans le Caméléon, ainsi que l'a fait conpaître