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 568  TORTUES  PÀLCDINES  
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 gi-rement  contracte  sur  les  côtés  du  corps.  Ce  n'est  C[ue clans  
 les  individus  très  vieux  que  le  limbe  offre le  long  des  flancs  une  
 position  presque  verticale;  chez  les  autres,  au  contraire,  il  est  
 peu  incliné.  Les dentelures  qu'il  présente  soit  en  avant,  soit  en  
 arrière,  ressemblent tout-à-fait à celles derÉmydcGe'ographique  :  
 la  pointe  antérieure  de  la  nucîiale  dépasse  le bord  du'pourtour,  
 l'angle  postero-externe  de  chaque  margino-collaire  fait  la  
 même  chose,  et  à  partir  de  la  dernière  margiuo-latérale,  inclusivement  
 jusqu'aux  uropygiales,  ces  plaques  limbaires  sont  
 toutes  bidenle'es,  mais  moins  profondément  peut-être  que  les  
 mêmes  écailles  chez  l'Émyde  géographique.  On  remarque  également  
 que  le  bord  terminal  du  limbe,  au  dessus  de  l'articulalion  
 du  sternum  avec  la  carapace,  se  relève  tant  soit peu  du  côte  
 du  disque.  11  n'y  a  qu'un  seul  endroit  où  le  pourtour  soit  un  
 peu  plus  large  que  dans  le  reste  de  sa  circonférence  :  c'est  au  
 niveau  des  pieds  de  derrière.  
 Le  dos  est  coupé  lougitudinalement  par  une  carène  basse,  
 arrondie,  interrompue  chez  les  jeunes  sujets,  continue  chez  
 ceux  de  moyen  âge,  et  très  peu  saillante  lorsque  l'animal  est  
 vieux.  C'est  à  cet  âge  que  les  stries  ou  les  rugosités  longitudinales  
 qu'on  remarque  à  la  surface  des  plaques  sont  plus  marquées, 
   et  qu'on  en aperçoit  de verticales  sur  le bord  inférieur  des  
 écailles  qui  composent  les  deux  rangées  correspondantes  aux  
 côtes.  
 Nous  ferons  observer  cependant  qu'on  rencontre  des  individus  
 dont  la  carapace  est presque  lisse. Les  plaques  marginales  de  
 la première  paire  sont  pentagones;  la  nuchale  est  longue,  quadrilatérale, 
   fort  rétrécie  antérieurement,  quelquefois  aplatie,  
 mais le  plus  souvent  semi-cylindrique. Les margino-latérales  sont  
 rectangulaires,  et toutes  les  autres  écailles  limbaires  sont  ¿arrées.  
 La première  vertébrale,  qui  est un peu moins  grande que  chacune  
 de  celles  qui  la  suivent,  a  quatre  côtés  dont  les  deux  latéraux  
 sont  quelquefois  dans  toute  leur  étendue  fortement  arqués  en  
 dehors,  mais  il  arrive  aussi  qu'ils  nele  sont  que  dans  leurs  deux  
 tiers  postérieurs,  ce  qui  donne  à  la  plaque  une  forme  urcéolée.  
 Les  deux  autres  bords  sont  légèrement  curvilignes.  La  seconde  
 plaque  dorsale  et la  troisième  sont  carrées  ,  offrant  un  très  petit  
 angle  aigu  à  leur  droite  et  à  leur  gauche;  la  quatrième  est  hexagone, 
   beaucoup  plus  étroite  devant  que  derrière,  où  son  bord  
 forme  un  angle  rentrant  plus  ou  moins  fortement  marqué.  La  
 o u  ÉLODITES.  G.  ÉMYDE.  8.  2G9  
 cinquième  est  hexagone  ou  pentagone,  suivant  qu'elle  s'articule  
 par  une  ou  deux  faces  avec  les  suscaudales  ;  dans  tous  les  cas,  
 elle  est  très  dilatée  à  droite  et  à  gauche,  formant  de  l'un  et  de  
 l'autre  côté  un  angle  aigu,  et  ayant  son  bord  supérieur  tantôt  
 droit,  tantôt  anguleux.  
 Les  costales  antérieures  sont  tétragones  triangulaires,  à  moins  
 que,  comme  on  le  voit  chez  les  adultes,  le  côté  qui  les  attache  à  
 la  seconde  veriébrale  ne  fasse  plus  qu'un  avec  celui  qui  les  unit  
 à  la  première  dorsale.  
 Le  plastron  est  plan  , moins  loiig  que  la  carapace  à  l'arrière,  
 mais de même  largeur  à ses deux  extrémités  dont  l'antérieure  est  
 tronquée,  et  la  postérieure  excessivement  peu  échancrée  età  
 pointes  obtuses  arrondies.  Les  prolongemens  latéraux  du  sternum  
 sont  peu  relevés  ,  médiocrement  larges  et  subcarénés.  La  
 première  paire  de  plaques  sternales  se compose de deux  triangles  
 rectangles ;  les  fémorales  sont  des  triangles  isocèles  à  sommet  
 tronqué  et  à base  faiblement curviligne,  et  les anales  des  rhombes  
 dont  les  côtés  postérieurs  sont  presque  de  moitié  plus courts  que  
 les  antérieurs.  Les  écailles  brachiales  ont  quatre  côtés  formant  
 deux  angles  presque  droits  en  arrière,  un  autre  aigu  et  allongé  
 en  avant,  et  sur  le  côté  interne;  un  quatrième  très  ouvert  ayant  
 un  de  ses  côtés  moitié  moins  long  que  l'autre.  
 La  tête  n'est  ni  épaisse  ni  déprimée  ; le museau  est  court,  subaigu, 
   coupé  obliquement  de  haut  en  bas;  les  mâchoires  sont  
 droites  ou  à  peu  près,  tranchantes,  sans  dentelures,  à  surface  
 externe  légèrement  convexe;  la  supérieure  est  faiblement  échancrée  
 ,  et  l'inférieure  un  peu  anguleuse  à  son  extrémité.  
 La  face  supérieure  des  bras,  depuis  l'épaule  jusqu'au  coude,  
 est  revêtue  d'écaillés  quadrilatérales  juxtaposées.  Au  dessous  de  
 celles-ci  i! en  existe  d'autres  qui  forment  cinq  rangées  longitudinales  
 imbriquées.  Celles  de  ces  écaillés  qui  composent  la  rangée  
 moyenne  sont  subsémilunaires  et  six  fois  plus  larges  que  
 hautes,  au lieu  que  les  auti-es  sont  étroites  ,  polygones  ou  triangulaires. 
   Les membres  antérieurs  sont  extérieurement  bordés  de  
 grandes  scutelles  tétragones  ,  constituant  le  tranchant  du  bras.  
 De grandes  écailles oblongues,  disposées par  lignes  obliques,  garnissent  
 la  peau  des genoux  et  celle  du  derrière  du  tarse  ; mais  la  
 plante  ainsi  que  la  paume  des  pieds  n'offrent  que  de  petites  
 écailles  ovales  ou  circulaires.  Les  ongles  sont  longs,  forts,  pointus  
 ,  à  peine  arquç's,  plats  en  dçasous  et  conve:!^es  en  dçssus,  Lys  
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