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'70 TORTUES TERRESTRES.
trêmement ouvert ; il est d'ailleurs fort large de ce côté et aussi
épais que dans le reste de son étendue.
Les plaques gulaires ont chacune la figure d'un triangle
rectangle; les brachiales celle d'un rhombe, et les pectorales,
coupées longitudinalement par la moitié , représenteraient en
dehors un carré et en dedans un triangle isocèle à sonnnet tronqué.
On pourrait dire des plaques abdominales qu'elles sont
carrées, si leur angle poste'ro-externe n'était coupé pour s'unir
à 1 inguinale , dont la figure est celle d'un triangle isocèle à
sommet et à base curvilignes. Cette plaque inguinale , de chaque
côté du corps, est très dilatée , au lieu que les axillaires sont
fort petites. Les fémorales sont à quatre pans, l'externe convexe
est plus grand que l'interne qui est droit j les dernières plaques
ou les anaies sont téiragones oblongues.
Les mâchoires, cliez cette espèce, sont shnples tranchantes.
Lesplaquescéphaliques supérieures sont au nombre de six^savoir:
une très petite rostrale, deux nasales à peine plus développées,
deux fronto-nasales qui le sont au contraire beaucoup , et une
frontale qui l'est encore plus.
Le devant des bras a beaucoup d'analogie, par la manière dont
les écailles qui le revêtent sontdisposée.s, avec celui de la Tortue
Grecque. Ce sont, en effet, des tégumens squammeux aplatis ,
imbriqués , auxquels s'enti-emélent plusieurs qui sont plus gros
que les autres. Au talon nous n'avons vu qu'un seul gros tubercule
conique.
La queue est excessivement compte, conique et terminée pai
un fort petit ongle.
CoLorxATioK. L'animal est. en général d'un jaune sale, avec le
centre et le pourtour des plaques de couleur brune.
DIMENSIONS. Carapace. Long, (en dessus) 24" 5"'; haut. 8";
larg. (en dessus) au milieu, 21" 8"'. Stetmum. Long, totale, 18";
larg. antér. 2" 6"' ; postér. 3" 8"'.
P A T R I E ET MOEURS. Elles nous sont inconnues.
Obseri^atio7is. L'individu d'après lequel cette desci'iption a été
faite appartient au Musée britannique.
CHÉLOKIEWS ÉLODITES. 171
CHAPITRE y.
FAMILLE DES ÉLODITES OU TORTUES PALUDIMES.
Cette famille estbeaiicouppliis nombreuse en genres
et en espèces que celle des Cliersites. Ainsi que nous
l'avons déjà dit, et comme leur nom l ' indique, ce sont
des Tortues qui liabitent les lieux marécageux; mais
qui souvent vivent aussi sur les terrains humides où
les eaux peuvent manquer; car le mot grec èhhSvçf
comme celui de paludes en latin signifie marais. La
conformation des pat tes, dont les doigts sont distincts
et mobiles, garnis d'ongles crocbus, et dont les phalanges
sont réunies h la base, au moyen d'une peau
flexible qui leur permet de s'écarter les uns des autres,
tout en conservant leur force et en présentant une
plus grande surface, permet à ces animaux demarclier
sur la terre, de nager à la surface des eaux et dans
leur profondeur, en même temps qu'ils peuvent s'accrocher
et gr imper sur les rivages des lacs et des autres
eaux tranquilles, où la plupart font leur demeure habituelle.
D'après cette conformation el ces habitudes , on reconnaît
que les Tortues rangées dans cette famille
font, pour aiasi dire, la transition naturelle des espèces
éminemmentaquat iques, comme celles des deux
familles qu'on a appelées Potaraites et Thalassites,
avec les Tortues spécialement terrestres, telles que
celles du groupe que nous venons d'étudier. Il faut
même faire remarquer que parmi les Élodites, dont
nous faisons maintenant l'histoire; il en est qui se
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