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eoncentrîques, 2' la Cistude de la Caroline, 3' le Ciïiosterne
Scorpioide, et 4' la Cliélyde Matamata. Ces
plaques sont au nombre de treize sur le disque ; mais
ce nombre varie devingt-trois à vingt-cinq sur lepourtour,
et de huit à treize sur le sternum. Il n'est pas rare
d'en rencontrer dont le bord postérieu r recouvre l'antérieur
de l'écaillé qui suit. Les espèces qui ont ainsi les
plaques imbriquées ou entuilées, sont la Cistude d'Amboine,
tous les Cinosternes et le genre que nous avons
désigné sous le nom de Peltocéphale, etc. Quant au
nombre de côtés ou pans que ces plaques présentent,
il est à peu près le même que chez les Chersites.
Chez les Elodites, de même que dans les Chersites,
le contour de la boîte osseuse offre une figure à peu
près ovale. Dans le plus grand nombre des cas, la
carapace est plus large derrière que devant, ainsi que
le montre au plus haut degré la Podocnémide, qu'on
a pour cela nommée Élargie. Quelquefois cependant,
les deux extrémités de ce bouclier présentent la
même largeur, et alors il arrive que tantôt les deux
régions qui correspondent aux flancs suivent une
ligne droite , comme cela se voit dans le Pentonyx
du Cap-, tantôt que ces mêmes régions latérales s'infléchissent
faiblement en dedans, comme le Platjsterne
Mégacéphalenovi&e.xx fournit un exemple; tantôt enfin
que la largeur delà carapace se trouvant presque égale
à sa longueur, le contour en est à peu près circulaire :
telle est en particulier la forme du bouclier de la Cistude
de la Caroline.
A l'exception de deux ou trois espèces dont le corps
est un peu aplati, les Chersites, comme nous l'avons
dit, ont la carapace fort élevée et très bombée. Ici
dans lesÉlodites, c'est absolument le contraire, car
ou CHÉLÒNIENS ÉLODITES.
nous citerions difficilement plus de trois ou quatre
espèces dont la partie supérieure du coffre osseux ait
une grande convexité, comme dans la Cistude de la Caroline
et rÉmyde Ocellée, tandis que chez toutes
les autres, le bouclier est plus ou moins déprimé.
Jamais, chez aucune Élodite, le bouclier n'est bosselé
ou garni de ces renflemens arrondis , ou à plusieurs
pans qui s'élèvent au dessus de la surface de
la carapace, chez un assez grand nombre de Chersites.
Les inégalités qu'on y remarque se montrent sous la
forme d'arêtes et de carènes, arrondies ou en toit ordinairement
peu élevé. Parmi ces espèces de Tortues
qui habitent les marais, il en est peu qui n'aient la
partie moyenne du dos surmontée d'une de ces lignes
saillantes. Nous citerons l'Émyde d'Europe , comme
l'une de celles dont la carène est le moins prononcée,
et le Cinosterne Scorpioide nous fournira un exemple
contraire. On rencontre quelques Élodites qui, outre
cette arête médiane, en ont de chaque côté une autre
tout-à-fait parallèle , mais k une certaine distance. Le
Cinosterne que nous venons de citer en dernier lieu
et i'Émyde dite à trois carènes, sont l'un et l'autre
dans ce cas. Chez quelques-unes cette arête n'est pas
continue ; car sur chacune des plaques qui la constituent,
elle semble s'interrompre, pour former une
pointe obtuse , légèrement relevée. Cette disposition
se fait surtout remarquer dans l'Émyde à dos en toit.
Parfois, ainsi qu'on l'observe dans la Chéljde Matamata
et dans VÉmjde d'Hamilton j les plaques
centrales ou du disque sont tectiformes, de façon qu'il
existe une profonde et large gouttière entre la rangée
du milieu et chaque rangée latérale de ces plaques.
Le plus souvent le disque de la carapace est couvert
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