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^^^ TOr a -UES PALUDIIVES
^ Chelys funbriula. Wagl. Sjst. Amph. pag. 134, tab. 3 , % . 4
Che!ys n^tamata. Gray, Synops. Rept. pag. 431 , spec. 1.
Chelysfimhnata. Scliinz, Naturg. Rept. pag. 47, tab. 7
Jeune age ? a i o ? •
DESCRIPTiON,
Fohmes LA boîte osseuse de la Chélyde Matamata est du
double plus large que haute, et son diamètre longitudinal est
deux fois plus considérable que sa hauteur verticale. Celte
boite par conséquent assez déprimée , n'est nullemei.t convexe.
Elle offre en dessus deux profondes et larges gouttières lon^itudmales,
qu. s'etendent de chaque côté de la ligne médiane du
dos depuis l'extrémité antérieure jusqu'à lextrémîté postérieure
du àsque. L'existence de ces gouttières est due à ce que les
écailles qui composent les trois rangées discoïdales sont tectiformes.
Les trois premières lames dorsales forment une carène arrondie
; la cmquième, une crête tranchante; et la quatrième
comme les quatre plaques costales, offre à l'endroit de son
areole une protubérance souvent très comprimée.
Le contour horizontal de la carapace donne la ûni r e d'un
ovale rectihgne ou faiblement contracté sur les côtés du corps
tronqué en avant et subobtusangle en arrière.
Le limbe, horizontal au dessus du cou, un peu incliné en dehors
au dessus des membres, et fortement penché du côté opposé
au disque ou le long des flancs, se trouve offrir, en arrière du
corps, tantôt une légère inclinaison oblique, tantôt un plan
vertical. Le bord terminal de ce limbe est dentelé, mais plus
profondement en avant des bras et en arrière des cuisses que sur
les parties latérales de la boîte osseuse
La placée nuchale est quadrangulaire , ayant quelquefois son
boidanterieur beaucoup plus étroit quesonbordpostlieur.Lcs
c e l l e s des trois pi-emières paires marginales sont trapézoïdes.
Le secondes margmo-Iatérales sont pentagones subquadrangulai
es, et es premières et les troisièmes du même nom, rectan-
,ulaires. Les quatrièmes lames margino-Iatérales, oblongues,
plus etroues en ayant qu'en arrière ; les cinquièmes sont t'apéo
u ELODIXES. G. CHÉLYDE. 1. 457
zoïdes, de même que les pénultièmes margino-fémorales. Celles
qui précèdent et celles qui suivent immédiatement ces dernières
sont pentagones subquadrangulaires.
Les plaques suscaudales sont subrhomboïdales.
Les écailles de la rangée du dos vont en diminuant graduellement
de grandeur, depuis la première jusqu'à la dernière. La
première, moins large en avant qu'en arrière, est octogone,
articulée au pourtour par les cinq petits côtés. L'un de ces cinq
côtés tient à la nuchale, deux autres tiennent aux marginocollaires,
et le quatrième et le cinquième sont soudés à une pai'-
tie des plaques margino-brachiales antérieures.
La seconde écaille vertébrale est hexagone subquadrangulaire.
La troisième et la quatrième offrent également six pans; mais
le postérieur est plus étroit que l'antérieur. La dernière lame
dorsale a sept côtés : les deux plus grands, qui forment un angle
subaigu ou très peu ouvert, sont ceux qui la mettent en rapport
avec les lames uropygiales; et les deux plus petits sont ceux
par lesquels elle tient à une partie des dernières margino-fémorales.
Quant avix trois autres bords de cette cinquième écaille du
dos, le vertébral et les deux costaux, ils sont à peu près égaux
en étendue.
Les lames costales, de même que les vertébrales, offrent moins
d'étendue en surface, à mesure qu'elles se rapprochent de la
queue. Les premières sont îétragones subtriangulaires; les secondes
et les troisièmes sont quadrilatérales, ayant leur côté supérieur
anguleux; et les cinquièmes, maigre leurs six pans, offrent
une forme trapézoïde.
Toutes les plaques qui couvrent la carapace présentent des
aréoles : celles des yertébrales^sont situées sur la ligne moyenne
et longitudinale de ces écailles, et tout près de leur bord postérieur.
Celles des costales occupent également une surface fort
rapprochée du bord postérieur des plaques ; mais elles sont plus
voisines du bord vertébral que du bord marginal.
On remarque aussi sur les plaques de la carapace, non seulement
des stries concentriques, mais encore des lignes disposées
en rayons et plus saillantes que les autres.
Le plastron est beaucoup plus étroit en arrière qu'en avant,
où il est arrondi^ tandis qu'à l'autre bout il est fourchu, La lon-
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