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TORTUES MAlllNES
Ces douze plaques sont : une frontale et une syncipitale j
deux fronto-nasales, deux sus-orbitaîres , deux pariétales'
deux occipitales et deux occipito-latérales. Chez quelques
individus il existe de plus une inter-occipitale.
Les deux fronto-nasales et les deux occipitales sont placées
l'une à côté de l'autre, se tenant par leur bord latéral
interne. Les fronto-nasales sont hexagones, une fois plus
longues que larges, et offrent un angle obtus en avant et un
autre en arrière. C'est par le côté interne de ce dernier que
chacune s'articule avec la frontale , et c'est par son côté
externe qu'elle s'articule avec la sus-orbitaire. Les occipitales
sont pentagones inéquilatérales.
La plaque frontale est toujours au moins de moitié plus
petite que la syncipitale. Elle a cinq pans qui forment un
angle aigu en avant, enclavé entre les deux fronto-nasales -
deux angles obtus sur les côtés et deux angles droits en
arrière.
Les sus-orbitraires sont hexagones et tiennent le milieu ,
pour la grandeur, entre la frontale et la syncipitale. De
leurs six bords , le premier forme une partie du cercle de
l'orbite , le second touche à la fronto-nasale , le troisième
est soudé à la frontale , le quatrième s'unit avec la syncipitale
, le cinquième avec la pariétale, et le sixième avec une
post-orbitaire.
La plaque syncipitale est heptagone et a ses angles obtus,
a 1 exception du postérieur qui se trouve enchâssé entre les
occipitales. Les plaques suscrâniennes, autres que les fronto
nasales , forment un cercle autour de cette plaque
syncipitale. Les pariétales sont hexagones, et les occipito
latérales quadrangulaires. Ces dernières sont toujours
placees sur les côtés externes des occipitales. Celles-ci sont
pentagones oblongues avec un angle aigu en avant.
Parmi les plaques céphaliques latérales, on remarque à
droite et à gauche quatre post-orbitaires , ordinairement
quadrilatérales, placées l'une au dessus de l'autre et bordant
une portion du cadre de l'oeil. Les huit autres plaques
o u THALASSITES. G. CHÉLONÉE. 55 7
céphaliques se trouvent en arrière de celles-ci et peuvent
être appeléestympanales. Elles sont tantôt quadrangulaires,
tantôt pentagones.
De petites écailles minces et adhérentes à la peau par toute
leur surface, sont semées çà et là sur la nuque. Chez aucune
espèce de ce groupe les plaques de la boîte osseuse ne sont
imbriquées. Il n'en existe jamais plus de treize sur le disque;
et le pourtour en offre constamment vingt-cinq.
Les écailles qui garnissent le tranchant antérieur et le
tranchant postérieur des bras sont pliées en deux, de telle
sorte qu'elles s'appliquent, moitié sur la face supérieure de
la nageoire , moitié sur sa face inférieure.
On compte environ douze de ces écailles qui bordent le
bras en dehors^ depuis l'épaule jusqu'à l'extrémité du premier
doigt. Les quatre dernières sont plus larges que les huit
premières. Il n'y a que six écailles sur le tranchant postérieur
, et elles offrent, avec celles du bord antérieur , cette
différence qu'elles sont ovales ou circulaires , au lieu d'être
polygones. Les écailles qui revêtent la surface supérieure
des bras entre les deux rangées marginales sont de moyenne
grandeur et anguleuses ou ovales. Les écailles correspondantes
sur la face inférieure des bras sont beaucoup plus
petites , à l'exception d'une vingtaine qui sont très grandes
et foi-ment une rangée bordan t la rangée marginale antérieure.
Il existe sur cette même face inférieure du bras, au
dessous du coude et vers le bord interne, une large écaille
circulaire isolée.
Le second doigt porte trois écailles dont une est plus longue
à elle seule que les deux autres ensemble. Le troisième
doigt en porte sept ou hui t , et le quatrième un pareil
nombre.
On remarque aussi sur les côtés des pattes de derrière
des écailles pliées en deux. Il y en a environ huit sur le bord
externe depuisle genou jusqu'à l'extrémité du premier doigt;
et quatre ou cinq sur le bord interne , à partir du jarret
; !