ji IT
mûi •
'»f i ViK
i '
I '
544 TOÎITUES PALUDINES
seule plaque qui enveloppe leur téte, et point de crête squammeuse
sur la queue.
Les Platjsternes ont une tête énorme , puisqu'il est vrai
qu'ils ne peuvent point la cacher sous la carapace. Elle a
une forme pyramidale quadrangulaire; elle est protégée par
une lame cornée très épaisse et adhérente intimement aux os,
qui en garnit le dessus, aussi bien que les parties latérales.
Les mâchoires sont d'une force extrême et toutes deux
recourbées, la supérieure inférieurement, celle d'en bas
verticalement.
Le sternum est tout-à-fait plan et très large, ce qui rend
les prolongemens latéraux fort étroits. Ils sont d'ailleurs horizontaux,
et sur la suture qui les unit de chaque côté avec
le limbe de la carapace, se trouvent placées, à la suite l'une
de l'autre, trois écailles qui sont l'axillaire, l'inguinale^ et
une troisième plaque supplémentaire, comme cela a lieu
chez les Émysaures.
Les membres des Platysternes ressemblent par leur forme
et par celle des tégumens squammeux qui les revêtent, à
ceux de la plupart des Émydes.
Leur queue est aussi longue que leur corps , arrondie et
garnie de grandes écailles imbriquées, qui, sous la région
inférieure, sont disposées sur deux rangs , comme chez le
plus grand nombre des Ophidiens.
Ce genre, établi nouvellement par M. Gray, ne comprend
encore qu'une seule espèce originaire de la Chine, que nous
avons en ce moment vivante sous les yeux.
1. LE PLATYSTERNE MÉGACÉPHALE. Platjsiernon
Megacephalum. Gray.
( / ^ o j e ^ pl. 16, 2.)
CARACTÈRES. Carapace aplatie, carence, subquadrilatérale,
a r r o n d i e en arrière , coupée en croissant en avant ; écailles d'un
b r u n olivâtre avec des stries concentriques, traversées par d'autres
stries disposées èa rayons.
OU ÉLODITES. G. PLATYSTEP.NE. 1. 545
SYKONYMIE. PlatfsternoJt megacephalum. Gray. Proceed. Zool*
Societ. zool. Lend., part. 1, pag. 106.
D E S C R I P T I O N .
FORMES. Le corps du Platysterne Mégacéphale est très déprimé^
puisque sa h aut eur fait tout au plus le tiers de son diamètre
longitudinal, qui n'est lui-même que d'un cinquième plus grand
que le transversal. La carapace est légèrement tectiforme ; la
ligne qui le circonscrit horizontalement forme sur les côtés du
corps un ovale rectiligne ou plutôt arqué en dedans; cet ovale
est fort arrondi en arrière et coupé en croissant en avant. La
région du limbe la moins large est celle qui correspond aux
flancs, la partie recouverte par la nuchale est aussi t rès étroite.
Le dos est parfaitement droit, si ce n'est à ses deux extrémités
qui s'abaissent u n peu, l'une vers l a tète, l 'aut r e vers la queue.
L'individu que nous décrivons n'est bien certainement pas
adulte, car il p o r t e sur les écailles dorsales de larges aréoles finement
granuleuses, et entourées depetites stries concent r iques que
coupent d'autres lignes saillantes, qui s'étendent en rayons des
bords aréolaires à ceux des plaques. Le dos est parcouru dans
toute sa longueur par une carène arrondie, assez large à sa
naissance, mais se rétrécissant de plus en plus à mesur e qu'elle
se rapproche de la queue. Le bord terminal du limbe n'offre
qu'une seule petite échancrure, celle que l 'on voit entr e les deux
plaques uropygiales. La nuchale est transverso-rectangulaire ; les
margino-collaires sont pentagones subtriangulaires; les suivantes,
quadrilatérales, avec leur bord postérieur moins élargi que le
bord externe, qui de p lus est fortement arqué. Les secondes margino
brachiales ressemblent à des trapèzes; toutes les marginolatérales
sont tétragones oblongues, et toutes les aut res plaques
marginales plus ou moins carrées.
Les écailles du dos sont toutes à peu près de la même grandeur,
plus larges que longues et à angles costaux aigus. La première
est la seule qui soit beaucoup plus étroite en avant qu'en
a r r i è r e .
Les premières plaques latérales sont tétragones, articulées par
u n petit côté à la seconde plaque dorsale, et par un autre moins
é t r o i t , et formant avec le premier un angle obtus, à i a verte-
I
« l ' I
Fï'' :