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TOKTUES PALUDIWËS
ongle au doigt externe de chacune des pattes antérieures. Ces
deux espèces seraient alors originaires des Indes orientales.
Voici comment on les distinguerait :
T A B L E SYNOPTIQUE DU GENRE TÉTRONYX.
Carapace
L'ovale obloDgue, fauve et lisse 1. T. DE LESSOW.
{ suborbiciilalre, brune, à plaques striées. 2. T. BASKA,
1. LE TÉTROINYX DE LESSON. Tetraonyx Lessonii. Nob.
( Voyez pl. 16, fig. 1. )
CABACTÈRES. Carapace fauve, ovoïde, médiocrement bombe'e,
iisse, à bord terminal mince et horizontal en arrière.
SYNONYMIE'. Emys batagiir. Hardw. Illust. Ind. zool. part. M
et 18, tab. 8.
Emys hatagur. Gray, Synops. Rept. pag. 24, spec. 10.
J E U K E AGE. Tetraonyx longicolUs. Less. Voy. Bel. Zool. Rept.
pag. 297.
DESCRIPTION.
FORMES. La hauteur de la boîte osseuse du Te'lronyx de Lesson
est deux ibis moindre que sa largeur moyenne, et celle-ci n'a
guère qu'une l'ois et un cpiart sa longueur. Son contour horizontal
représente une figure ovoïde dont le petit bout dirigé
vers la tète est un peu tronque'. Le pourtour, d'abord fort étroit
sous la nuchale, s'élargit peu à peu de manière à devenir trois fois
plus large au niveau des cuisses qu'au dessus du couj cependant
en arrière des cuisses il commence à se rétrécir au point qu'à l'ex -
trémité postérieure du corps, il est au plus deux fois plus large
qu'à l'autre. Quoique fort peu incliné en dehors, le long des flancs,
il l'est cependant plus que de la dernière margino-fémorale aux
uropygiales ; dans ce même espace il est aussi extrêmement mince,
tandis que sa région collaire et surtout sa région brachiale sont
fort épaisses. La surface de la carapace est parfaitement lisse et
bombée d'une manière égale; les e'cailles qui la recouvrent
OU ÉLODITES. G. TÈTRONYX. 559
sont fort minces : les deux premières vertébrales sont très faiblement
cintrées en long et le sont aussi un peu en travers; les trois
qui les suivent sont presque planes et toutes inclinées en arrière.
Les quatre plaques costales sont fortement penchées de dehors
en dedans et très peu arquées dans leur sens vertical; leur courbure
longitudinale est à peu près la même que celle de la ligne
vertébrale. L'écaillé de la nuque est quadrangulaire, et l'extrémité
antérieure de ses bords latéraux se recourbe sur le côté
externe des margino-collaires. Ces plaques ressemblent à des
triangles scalènes, dont les deux angles aigus auraient chacun
son sommet tronqué; toutes les autres écailles limbaires sont
quadrilatérales; les cinq dernières paires sont un peu plus hautes
que larges; la seconde et la troisième sont plus larges que hautes,
les écailles des deux paires qui viennent ensuite ont leurs côtés
égaux. L'angle inféro-externe des premières margino-brachiales
et l'angle postero-vertébral des secondes sont aigus.
Le diamètre transversal des cinq plaques du dos est plus étendu
que le longitudinal ; la première de ce.s plaques est quadrangulaire,
plus étroite en avant qu'en arrière, et ayant sa face margin
naie simplement arquée quand l'animal est jeune ; mais formant
vin angle obtus quand il est vieux. Les trois écailles dorsales du
milieu sont hexagones subquadrangulaires; la dernière offre
de même six pans, dont deux, le costal et le limbaire, forment de
chaque côté un grand angle aigu. La plaque qui termine la rangée
latérale à droite et à gauche est quadrilatérale et plus étendue
en bas qu'en haut; celle qui la précède est pentagone subquadrangulaire
: il en est de même de la seconde de cette rangée, dont
la première ressemble à un triangle isocèle à sommet tronqué et
à base curviligne.
Le plastron est grand, arqué en long et en travers, coupé
carrément en avant où il déborde la carapace, échancré en V en
arrière, où il est presque de niveau avec le bord interne du pourtour.
La longueur des ailes sterno-costales n'est que la moitié de
celle du plastron, et leur largeur n'en est que le septième.
Les plaques gulaires sont très courtes, fort larges, et ont leur
bord latéral externe plus étroit que son bord correspondant;
celles de la dernière paire sont rhomboïdes, celles de la seconde
et de la pénultième, tétragones oblongues. Les quatre écailles
sternales mitoyennes sont quadrilatérales et plus étendues en
long qu'en travers; leur face antérieure est un peu anguleuse.
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