568 TORTUES FOSSILES
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M o r r e n , naturaliste belge, à inséré en 1828 dans le
journal savant intitulé Messager des Sciences et des
Arts, des observations sur des os provenant d'une espèce
d'Elodite.
P a r k i n s o n (James) , dans l'ouvrage anglais qu'il a
publié en 1811 , a fait connaître des débris fossiles
d'une sorte d'Émyde. The organic remains of a former
TV arid. Transactions of the geological Society of London,
8% 1811, 4° 1822.
Il est absolument impossible de déterminer si les
Tortues trouvées fossiles,appartiennentréellement aux
mêmes espèces que celles qui ont été observées vivantes
ou qui sont aujourd'hui renfermées dans nos
collections. La science était trop peu avancée, et la
géologie surtout n'avait pas été cultivée par des personnes
même assez instruites en anatomie ou en zoologie,
pour décider à quel genre une carapace vue dans
son entier pouvait appartenir.
Parmi les Chersites on a trouvé dans les carrières à
plâtre de Montmartre, des environs d'Aix, le long du
chemin d'Avignon, des empreintes ou des noyaux
qui indiquaient seulement les pièces d'une carapace
très convexe de nos petites espèces de Tortues terrestres
: et à l'Ile de France en particulier, des portions de
carapace et de plastron qui parleur étendue, unie à leur
peu d'épaisseur, à leur forme et à leur légèreté ou défaut
de poids, paraissent avoir la plus grande analogie
avec les grandes Tortues des Indes, et en particulier
avec celle que Perrault a fait connaître, après l'avoir
vue vivante k Paris pendant plus d'un an, vers la fin
du dix-septième siècle.
Les divers lieux principaux qui ont fourni des parties
de Tortues terrestres sont, d'abord en France, les
o u CHÉLONIENS PÉTRIFIÉS. 56 9
environs d'Aix, dans un rocher calcaréo-gypseux,
dans les platrières de Montmartre, à l'Ile de France ,
tantôt dans un banc crayeux situé sous de la lave, tantôt
dans une marne blanche et très humide , d'après
les indications deM. JulienDesjardins , lesquelles ont
été publiées dans la Revue bibliographique des Annales
d'Histoire naturelle, tom. xxi, décembre i83o,
pag. i4i.
Les Potamites ont laissé un grand nombre de débris
fossiles parmi lesquelles il est aisé de reconnaître des
portions de carapace , surtout aux vermiculations qui
s'observent sur les plaques vertébrales et costales en
dessus, à la forme particulière de leurs côtes, de leurs
épaules et à la disposition des doigts, principalement
des trois dernières phalanges internes, les seules qui
portent des ongles.
C'est Cuvier qui les a le premier reconnus dans les
platrières de Montmartre. M. Bourdet en a vu aussi
qui provenaient des environs d'Aix en Provence , des
mollasses de la Gironde, commune de Bousac, et des
graviers de Lot-et-Garonne, près du village de Hautevigne,
de Castelnaudary, des couches sableuses d'Avaray,
département de Loir-et-Cher, des sables marneux
d'Asti en Sardaigne.
Dans la famille des Elodites, on a trouvé des os de
plusieurs espèces d'Émydes , k Paris , dans les plâtrières
; dans les terrains crayeux du Jura ; des environs
de Soleure, du Puy-de-Dôme ; dans la mollasse argileuse
de l'île Sheppey en Angleterre , k l'embouchure
de la Tamise; dans les sables ferrugineux du comté
de Sussex ; dans la forêt de Tilgate ; dans levai d'Arno,
près de Monte-Varchi.
Enfin parmi les Thalassites, dont les dimensions
n