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S86 REPTILES
en cinq tribus, dont voici les noms : i Gradientia
les Marcîieurs ; 2 Repentia, les Rampeurs ; 3 Serpentía
, les Serpens ; 4 Incedentia, les Posans , et
5 PrendenCia, les Prenans.
La première Iribu se subdivise en trois : A. Les Ascalabotes,
auxquels il assigne pour caractères une langue
entière ou peu échancrée, peu mobile, non extensible.
Parmi les genres qu'il y place, les plus connus
sont les Geckos, les Anolis, les Basilics, les Dragons,
les Iguanes, les Polycbres, les Agames , les Cordyles,
etc. B. Les Sauroe, caractérisés par une langue fourcîiue,
très extensible, et par un tympan apparent.
C'est là que se trouvent placés les Varans ou Tupinambis
, les Améivas ou Téjus , les Lézards et les Tachydromes.
C. Les Chalcidiens dont le caractère
essentiel est dans la présence d'un tympan caclié avec
un méat auditif court; c'est dans cette troisième soustribu
que se trouvent rangés les genres Scinque, Cbalcide,
et beaucoup d'autres petits genres, au nombre
de dix, qui ne comprennent chacun qu'une seule espèce.
La seconde tribu, celle des Repenlia, caractérisée
parla présence des paupières et le défaut de pattes,
comprend le genre Hyalinus ou Opbisaure , celui des
Orvets, Anguis; les Acontias de Cuvier,Vient ensuite
la troisième t r ibu, celle des Serpens, ^erpentia.
La quatrième, celle àe^s Incedentia^ ne renferme que
le genre Chirote, qui arrive immédiatement après les
Amphisbènes de la tribu précédente.
Enfin les Caméléons forment seuls la cinquième et
dernière tribu, celle des Prendentia. On conçoit que
ces trois dernières tribus n'ont pour caractères que
ceux déjà assignés aux genres qui s'y trouvent inscrits.
SAURIENS EN GÉNÉRAL. 587
Nous ne croyons pas devoir détailler les conséquences
fautives de cet arrangement systématique , dans
lequel il est évident que l'auteur a négligé volontairement
et, à ce qu'il nous semble, bien injustement, de
faire connaître la distribution méthodique que les auteurs
ses contemporains avaient déjà essayé d'introduire
dans la science des Reptiles , et qu'il connaissait
bien, puisqu'il les a cités par la suite.
M . DE B l a i n v i l l e , en 1822, a placé les Sauriens
dans le sous-règ'ne des Artiozoaires, type des Ostéozoaires
^ sous-type des Ovipares à peau écailleuse ou
de la classe des Squammifères, qu'il distingue des Nudipellifères
ou Amphibiens, dont il a fait une classe
distincte poury placer lesBatraciens. Dans cette classe
des Squammifères ouRepîiles, nos Sauriens sont rapportés
à deux sous-classes : les Émjdo-Sauriens ,
comme les Crocodiles, et les Saurophiens ou Bipéniens.
Ces derniers, il les partage en Ophidiens ou
Serpens , et en Sauriens, lesquels forment le premier
sous-ordre qu'il a divisé en cinq familles ainsi qu'il
suit : les Geckoïdes, les Agamoïdes anormaux ,
tels que les Agames et les Basilics, et les Anormaux,
comme les Caméléons et les Dragons. Viennentensuite
les Iguanoïdesles Tupinambis les LacertoïdeSy
qu'il partage en Tétrapodes, en Dipodes et en Apodes.
L a t u e i l l e , en 1825, dans ses familles naturelles
du règne animal, a partagé l'ordre des Sauriens h peu
près comme quelques uns des auteurs qui l'avaient
précédé. D'abord et d'après M, de Blainville, il fait
deux classes distinctes des Reptiles et des Amphibiens.
La classe des Reptiles se partage en deux sections.
Dans la première il range, comme Merrem, sous le
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