'iir il
TORTUES TALUDINE S
Kinoslemon Amhoineiise. Bell. Monog. of liie Test.Hav. a Mob.
Stern. Zool. Journ. toni. 2, pag. 299.
Cistuda Amhoinensis. Grny. Synops . Rept. pa g . 19.
Cistuda Amhoinensis. (Junior.) Hard, illust. of înd. Zool part
1, tab. 2. ^
Terrapene couro. Fitz. Verzeîcli. Mus . Wien. pa g . 45.
Emys couro. Wagl . Syst. Amph. pa g . 158.
Terrapene bicolor. Bell. Zool. Journ. torn. pag. 484 , tab. 16,
DESCRIPTION.
FORMES . La boîte osseuse de la Cistude d'Ambome est très
régulièrement ovale dans son contour. Si ce n'est au dessus du
cou , 011 le limbe est presque horizontal, il est considérablement
penché en dehors dans toute sa circonférence : on remarque
que le bord terminal en est quelquefois un peu relevé, et cela
plus particulièrement en arrière et le long des flancs. Il est
en général peu élargi, moins encore au dessus du cou et des bras
que dans le reste de son étendue.
La plaque de la nuque, qui est quadrilatérale-oblongue, ne dépasse
jamais Ja ligne du contour de la carapace. Les marginocollan
es sont rhomboïdales, et toutes les autres rectangulaires
ou carrées, suivant les individus.
La courbe que décrit la carapace dans son sens longitudinal
et moyen est uniforme et fort ouverte; mais sa ligne transversale
est assez arquée. Néanmoins le bouclier supérieur , quoique
convexe, est peu élevé. Comme dans l'espèce précédente,
toutes les plaques vertébrales sont longitudinalement traversées
par une ligne saillante et d W certaine largeur , de chaque
côté de laquelle on en voit quelquefois une autre sur les costales
et tout près de îeur bord supérieur, ligne toujours moins apparente
que la médiane.
La première plaque discoidale de la rangée du milieu est pentagone,
presque une fois plus large en avant qu'en arrière, où
son bord est légèrement sinueux; tandis que du côté opposé
deux des pans qui la composent forment un angle très obtus. Les
quatre autres sont hexagonales ; mais la dernière est notablement
moins dilatée que celles qui la précèdent. La seconde et la
troisième ont environ la même étendue en longueur qu'en largeur
: leurs bords postérieurs et antérieurs sont aussi à peu près
ou ÉLODITES. G. CtSTUDE. â. 217
égaux entre eux; et les costaux ne forment de chaque côté qu'un
an°^le excessivement ouvert. Les côtés,par lesquels la quatrième
et la cinquième plaque dorsale s'articulent ensemble, montrent
une fois moins de largeur que celui qui est opposé à chacun
d'eux. Les deux plaques costales du milieu, qui ont deux angles
droits inférieureraent, et trois obtus en haut , sont du double
plus hautes que la dernière, dont la forme est celle d'un trapèze.
La première des plaques de la rangée qui à droite et à gauche
correspond aux côtes, bien qu'elle ait quatre pans, dont l'inférieur
est curviligne et le supérieur beaucoup plus étroit que les
autres, a néanmoins une figure triangulaire. A peine aperçoiton
quelques lignes concentriques sur ces lames cornées. Elles
offrent cela de particulier, qu'elles sont légèrement imbriquées;
c'est-à-dire que l'extrémité du bord postérieur de l'une recouvre
l'extrémité du bord antérieur de celle qui la suit.
Le sternum ne diffère en rien, ni par sa forme, ni par celle
des plaques qui le garnissent, de celui de la Cistude de la Caroline;
pourtant on remarque que son extrémité postérieure n'est
pas tout-à-fait aussi arrondie.
La tète est relativement moins forte, plus déprimée et plus
pointue que celle de l'espèce que nous venons de nommer. Les
mâchoires, qui d'ailleurs sont finement dentelées, sont également
loin d'etre aussi robustes ; et la supérieure, au lieu d'avoir son extrémité
antérieure élargie et comme échancrée, forme au contraire
un peu la pointe. La surface du crâne est parfaitement
lisse; ce n'est cpi'au dessus de la membrane du tympan qu'il
existe quelques impressions linéaires circonscrivant deux espaces
oblongs et rhomboïdes.
La peau du cou est couverte de petites verrues : il y en a même
sous le menton qui sont sensiblement plus développées que celles
des régions voisines.
Les membranes interdigitales ont notablement plus de largeur
que chez la Cistude de la Caroline ; mais les ongles sont moins
forts, par conséquent plus aigus et de même longueur aux quatre
pieds. On compte aux pattes de devant et sur leur face externe,
depuis le coude jusqu'à la naissance des doigts^ une dizaine
d'écaillés assez grandes, minces, plus larges que hautes et non
adhérentes à la peau par toute leur surface ; en sorte que lorsque
l'animal étend le br a s , l e bord antérieur de l'une recouvre le
bord postérieur de celle qui se trouve au dessous. Il y en a