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458 TORTUES PÀLUDINES
son bord terminal coloré en jaune, comme celui de la Platémyde
de Schweigger.
Quant à la Platémyde à pieds rouges, notre jeune Plate'mydc
de Schweigger s'en distingue de suite par son plastron, qui offre
dans la plus grande partie de sa surface un brun noirâtre, au lieu
que celui de la Platémyde à pieds rouges est tout entier d'un
jaune roussâtre.
Nous ne pensons même pas avec MM. Gray et Wagler que
V£mjs Stenops de Spix soit de la même espèce que l'/snzj-s Nasuta
de Schweigger, qui n'est que notre Platemys Schweiggerii. En
effet, i'Emj-s Slenops de Spix, que nous réunirions plutôt à notre
Platémyde de Milius, n'a pas de carène sur le dos comme notre
jeune Platémyde de Schweigger. Le pourtour de sa carapace est
plus étroit le long des flancs que celui de cette dernière espèce,
et le corps de sou plastron, au lieu d'avoir les deux bouts jaunâtres
et le reste de sa surface d'un brun foncé, semiale, d'après la
figure de Spix, être comme le sternum de notre Platémyde de
Milius , c'est-à-dire brun et lavé de jaunâtre sur ses bords.
15. LA PLATÉMYDE DE MACQUARIE. Plaiemys
Macquaria. Nob.
CARACTÈRES. Carapace brune, ovoïde et déprimée; dos creusé
d'un sillon étroit; écailles discoïdales longitudinalement rugueuses;
sternum jaune, arqué d'arrière en avant, étroit et à
prolongemens latéraux fort élargis et très relevés.
SYNONYfiiE. Emys Macquaria. Guy. Reg. anim., tom. 2, pag. 1 i.
Hydraspis Macquaria. Gray, Synops. Rept., pag- 40, spec. 5.
DESCRIPTION.
FORMES. La boîte osseuse de cette espèce est ovoïde en son
contour. Elle est un peu moins déprimée que celle de la plupart
des Platémydes, et le disque en est assez bombé. Le cercle osseux
qui l'entoure est horizontal au dessus du cou, et faiblement
incliné en dehors dans le reste de sa circonférence. Il forme un
peu la gouttière sur les côtés du corps. Les cinq dernières paires
de plaques marginales ont leur bord externe légèrement infléchi
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OU ÉLODITES. G. Ï>LÀTÉMYDE. 459
en avant. La ligne moyenne et longitudinale du dos est creusée
d'un sillon fort étroit et interrompu.
I.a première écaille vertébrale est pentagone, moins large en
arrière qu'en avant: ses deux bords antérieurs touchent à la nucbale,
aux margino-collaires et à une partie de la premièi'e
margino-brachiale, et forment un angle très ouvert. Les faces
latérales de cette même plaque sont un peu arquées en dehors,
et son côté postérieur en dedans. Cette première lame du dos
n'est pas plus grande que les quatre qu'elle précède : c'est le seul
exemple que nous en offre le genre entier des Platémydes. La
seconde plaque dorsale et la troisième sont hexagones subquadrangulaires,
ayant leurs bords latéraux onduleux. La quatrième
leur ressemble, si ce n'est que ses angles costaux pénètrent entre
les écailles latérales, un peu plus que ceux des deux précédentes;
la dernière plaque de la rangée du dos est heptagone subtriangulaire.
Les premières lames costales représentent des triangles isocèles
à bord curvilié'ne et à sommet largement tronqué. Les secondes et
les troisièmes sont pentagones et un peu plus hautes que larges,
et deux de leurs côtés, les vertébraux, sont onduleux et forment un
angle obtus. Les quatrièmes écailles costales, malgré leurs six côtés,
sont trapézoïdes. Toutes ces plaques du disque delà carapace
ont leur surface entière creusée de petits sillons longitudinaux.
La lame nuchale, une fois plus longue que large , est quadrilatérale
; les margino-collaires ressemblent à des trapèzes; les premières
margino-brachiales sont pentagones subquadrangulaires;
les secondes de même nom sont moins hautes que longues , et ont
quatre côtés, dont l'antérieur est plus étroit que le postérieur.
Les trois premières margino-latérales sont rectangulaires; les
quatrièmes sont quadrilatérales oblongues, et plus étroites en
avant qu'en arrière. Les cinquièmes sont carrées, ainsi que les
suscaudales et les margino-fémorales.
Le corps du plastron est étroit, légèrement arqué d'avant en
arrière, où il offre une écbancrure en V assez ouvert, tandis
qu'à l'autre bout il est arrondi. Les prolongemens latéraux sont
courts, mais fort larges et très relevés. L'extrémité postérieure
de ce sternum est moins large que l'extrémité antérieure. Les
écailles gulaires, qui ont trois côtés, sont plus petites que la plaque
intergulaire, qui en a cinq, parmi lesquels il y en a deux qui
forment en arrière un angle obtus. Les lames brachiales sont
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