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XOIiXLES PALUDIJVKS
Testuclo centrata. Dauci. Hist. Kept., torn. 2, pag. 155.
E.'.'ns centrata. Schweigg. Prodr. Arch. Konigsb., torn.
301 et4:>6,spcc. I i.
La Torluc à lignes concentriques. Bosc. Diet, d'llist, Nat.^ torn.
34, pag. 2G4.
Ernys centrala. Merr. Aniph., pag. 26.
Emys centrata. Say, Journ. Acad. Sc. Pliil., Ioni. 4, pag. 205
et 211, spec. 6.
Emys centrata. Fitz. Verzeiclui., Kept. IMus. Wieii. sp. 4j.
Ewys centrata. Hail. Amer. Herpet., pag. 77.
Emys palustris. Lecontc, Ami. Lyc. Nat., Hist. N. Y., toni. 3 ,
Terrapeìie palustris. Ch. Eonap. Ossevvaz., second, ediz. Règ.
auim., pag. 1 57.
Emys concentrica. Gray, Spiops. Kept., pag. 27.
Emys concentrica. Bell, Monog. Test., fig. sans n",
DESCRIPTiQN.
FoitMES. Le coffre osseux de eette Émyde est peu éleve et assez
court, sa hauteur étant contenue deux fois moins un quart dans
sa largeur, et celle-ci une fois et un tiers dans sa longueur. Le
disque en est toujours fortement penché de dehors en dedans
de chaque côté du dos; mais tantôt sa surface est légèrement arquée,
tantôt elle est parfaitement plane : dans le premier cas, elle
est convexe, dans le second elle forme une votìte anguleuse ou
en toit. La ligne du profil de la carapace est pour ainsi dire horizontale
entre la première plaque vertébrale et la quatrième qui
sont les seules de leur rangée qui s'inclinent l'une en avant,
l'autre en arrière; on remarque de plus que la dernière, au lieu
d'être, comme celles qui la précèdent, cintrée entravers, l'est au;
contraire longitudinalement quand elle n'est pas tout-à-fait
plate, et qu'elle est même quelquefois renfoncée au milieu. Antérieurement
, la figure ovakire du contour du bouclier supérieur,
offre une échancrure large, mais très peu profonde en V,
dont les côtés en se courbant se replient à droite et à gauche.
Cette figure est presque rectiligne le long des flancs, puis se
termine à l'arrière en formant un angle obtus, arrondi à son
sommet. Toute la circonférence du limbe a un égal degré d'inclmaison
; mais il arrive souvent que son bord terminal, légèrement
festonné en arrière, ainsi que sur les côtés du corps, se
OU ¿LODITES. G. ÉMÏDE. 1. 265
roule un peu sur lui-même verticalement. Ce pourtour est en
«énéral fort étroit, surtout sous les plaques niargino-latérales;
SSL région, qui l'est le moins, est celle qui est recouverte par les
écailles limbaires fémorales.
Chaque lame vertébrale , à l'exception de la dernière, se
trouve longitudinalement surmontée d'une carène un peu moins
saillante postérieurement qu'antérieurement, quelquefois arrondie
et souvent très fortement comprimée ; ceci a lieu ordinairement
chez les individus dont les écailles sont' de couleur
noire et marquées de profonds sillons. On rencontre, en effet, des
sujets dont les lames cornées supérieures et inférieures offrent
des aréoles très déprimées et des stries encadrantes, larges et excessivement
prononcées ; comme il en est d'autres chez lesquels
elles sont très peu apparentes, et où elles n'existent même pas
du tout. Nous n'avons jamais remarqué que ces plaques présentassent
de différences, quant à leur figure, si ce nest lanuchale,
qui tantôt est carrée , tantôt rectangulaire; si ce n'est aussi les
margino-collaires , qui parfois sont tétragones équilatérales, et
parfois ressemblent à des triangles isocèles, toutes à sommet
tronqué. A l'exception de la dernière et de la première margin
o-fémorales, dont le bord supérieur est anguleux, toutes les
autres écailles limbaires sont des quadrilatères oblongs, appliqués
sur le cercle osseux de la carapace, de manière à ce que
ce soit un de leurs deux plus petits côtés qui se trouve en
dehors.
La plaque vertébrale antérieure est la moins élargie de sa rangée;
elle a quatre côtés dont un seul, l'antérieur, subanguleux ou
très faiblement curviligne, offre un peu plus d'étendue que les
autres. Les quatre suivantes sont hexagones , ne différant entre
elles qu'en ce que la seconde et la quatrième ont, l'une son bord
postérieur , l'autre son côté antérieur plus étroits que celui qui
les met chacune séparément en rapport avec la vertébrale du
milieu; ajoutons aussi que leurs angles costaux ne sont pas toujours
aigus , tandis que ceux de la dernière ne se montrent jamais
qu'avec ce caractère.
La surface du plastron est plane ; le bord collaire en est large
et coupé carrément ; le bord caudal est éU'oit, peu échancré
et à pointes obtuses et arrondies. Les ailes sont assez relevées;
leur longueur égale environ le tiers de celle du sternum, mais
elle est triple de leur hauteur.
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